Il était reproché à Roger Cukierman d’avoir prononcé des propos lors du dîner du CRIF du 25 janvier 2003, et à Haïm Musicant, en tant que directeur de la publication du site du CRIF, d’avoir mis en ligne le discours du président.
La 17ème chambre a estimé que les propos de Roger Cukierman se sont situés dans le cadre d’un débat de nature politique et « n’ont pas dépassé les limites de la polémique autorisées en la matière ».
Défendue par Me Antoine Comte, la LCR avait fait citer comme témoins lors de l’audience qui a eu lieu le jeudi 4 septembre, Stéphane Hessel, ambassadeur de France, Gilles Lemaire, ancien secrétaire national des Verts et Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières. L’ancien ministre François Léotard était venu témoigner en faveur du CRIF.
Roger Cukierman était défendu par Me Thierry Levy et Me Marc Levy. Me Alain Jakubowicz, en lien avec Me Michel Zaoui, a assuré la défense de Haïm Musicant.