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Mercredi 14 avril 2021, la Cour de Cassation a rendu son verdict, mais n'a pas rendu Justice à Sarah Halimi et à sa famille. Le Président du Crif, Francis Kalifat, a pris la parole pour exprimer sa consternation.
"Mes premières pensées ont été vers la famille de Sarah Halimi", Francis Kalifat
Pour Francis Kalifat, le verdict rendu par la Cour de Cassation, "n'était pas une surprise, mais une énorme déception, teintée d'une colère forte, pour plusieurs raisons".
"En confirmant l’irresponsabilité pénale de son assassin, la Cour de Cassation prive définitivement la famille de Sarah Halimi d’un procès indispensable à son travail de deuil mais aussi la France toute entière d’un nécessaire procès de l’antisémitisme".
"En rejetant le pourvoi la cour de cassation a tranché le désaccord des experts entre abolition et altération du discernement. La bonne décision aurait été de laisser à un Jury d’assises la responsabilité de ce choix. Le verdict n’aurait alors ouvert la voix à aucune contestation".
Au sujet de la circonstance aggravante de l'antisémitsme dans l'Affaire Sarah Halimi : selon Maitre Muriel Ouaknine Melki, "que la Justice française ait du mal a reconnaître le caractère antisémite dans les affaires que nous avons à connaître en France, c'est une réalité". C'était notamment le cas de l'affaire Ilan Halimi par exemple. Et même dans l'affaire Sarah Halmi, cette circonstance a mis du temps à être reconnue et retenue.
Francis Kalifat, Président du Crif, Maitre Muriel Ouaknine Melki et Maitre Oudi Bloch
dans Le Grand Entretien sur Radio J
Source : Radio J (15 avril)
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