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Résumé des deux premiers jours dans les facs françaises.Lundi 13 mars 2017 : Fac de Dauphine où nous avons déjeuné avec la section de l'UEJD dans le local ! Puis nous nous sommes rendus à l'université de droit de Creteil - UPEC où nous avons tenu un stand.Manu : "J'ai été agréablement surpris, on a pu casser les à prioris qu'avaient les gens sur Israël. Malgré des positions différentes on a réussi à avoir des discussions ouvertes et apaisées . Je pense que ce qu'on a fait a eu une certaine influence car on a réussi à faire comprendre que la situation par rappport au conflit israélo-palestinien est plus compliquée que ce que laissent penser certains médias en France.Mardi 14 mars 2017 : Nous nous sommes rendus à Paris 1, sur le campus de Tolbiac où nous avons tenu un stand et un panel.Adi : "Nous avons eu de très profondes conversations. J'ai eu l'impression que les personnes qu'on a croisées voulaient vraiment en savoir davantage sur la situation en Israël. A plusieurs reprises, les gens m'ont dit qu'ils avaient une mauvaise impression de Benyamin Nethanyahu et j'ai été très surprise de voir à quel point l'avis était unaninme".Noémie : "C'était vraiment très intéressant. J'avais l'impression que les gens étaient vraiment à l'écoute et qu'ils posaient des questions intéressantes et profondes. Ils comprenaient l'importance de ma venue ici, de montrer une image plus objective d'israël. J'ai réussi à leur faire comprendre que la situation était beaucoup plus compliquée que ce qu'on voulait faire comprendre dans les médias autant du côté palestinien que du côté israélien. Et meme si on n'était pas toujours d'accord, nous avons réussi à dialoguer et on m'a félicitée d'être venue ici. J'ai parlé à des syrien, des curdes, des algériens, c'était la première fois qu'ils rencontraient des israélien et ils étaient très ouverts à la discussion.Batsheva : "Je me suis adressée à un groupe de 4 étudiants d'origine algérienne. Au debut le contact était un peu compliqué et pas évident parce qu'ils semblaient fermés, ils étaient pleins de préjugés très difficiles sur Israël et aussi sur les juifs. Puis petit à petit, j'ai commencé à déconstruire les préjugés, raconter mon histoire personnelle et arriver à un petit terrain d'entente. Finalement j'ai été très touchée par ces étudiants qui m'ont remerciée d'être venue et qui m'ont même demandé comment on disait je t'aime en hébreu.