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M. Szalay-Bobrovniczky a déclaré d’emblée que le gouvernement hongrois pratiquait la tolérance zéro à l’égard de l’antisémitisme et qu’il entretenait les meilleures relations avec la communauté juive de Hongrie et ses dirigeants. Il a rappelé également le refus de son pays d’accueillir des émigrants musulmans, parmi lesquels, peuvent se trouver de nombreux terroristes. Il n’a pas caché que sur ce point la Hongrie était opposée à la politique française et que les élections européennes de mai prochain permettraient de mesurer les poids respectifs des deux points de vue.
A une question de Francis Kalifat concernant les liens entre M.Orban, Mateo Salvini et Mme Le Pen, M. le Secrétaire d’Etat a répondu que son parti, le Fidesz, souhaitait rester membre au Parlement Européen du Parti Populaire Européen, qui regroupe les forces de centre-droit. Il a réaffirmé l’accord de son pays au traité de Schengen ainsi qu’aux protocoles de Dublin qui amènent les réfugiés à s’enregistrer dans le pays de leur arrivée.
En réponse à d’autres questions, M.Szalay-Bobrovnicky a affirmé que la campagne menée dans son pays contre M. Georges Soros n’avait aucun caractère antisémite, que le parti d’extrême-droite Jobbik était en recul et que la mémoire de l‘Amiral Horthy restait un sujet de controverses, mais que le gouvernement de M. Orban et lui-même condamnait les crimes antisémites du gouvernement de l’époque.
Outre le Président du Crif, ont participé à la discussion les vice-Présidents Yonathan Arfi et Gérard Unger, ainsi que le Directeur Général Robert Ejnes.