- English
- Français
Le mot du Président du Crif Francis Kalifat
#Crif - Attaque au couteau à #Nice dans l'église Notre-Dame.
Le Crif exprime son émotion et sa solidarité fraternelle aux Niçois et aux Catholiques de France.
Nos pensées vont aux familles des victimes. @estrosi @ciotti @Eglisecatho @dioceseparis @Mgr_EMB @MichelAupetit— CRIF (@Le_CRIF) October 29, 2020
Déclaration du Président de la République Emmanuel Macron
Déclaration après l’attaque terroriste de Nice. https://t.co/9UmVPYLDf7
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 29, 2020
Publié le 29 octobre 2020 dans Le Monde
Une attaque au couteau a eu lieu à l’intérieur et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, vers 9 heures, jeudi 29 octobre. Trois personnes sont mortes, deux femmes et un homme, selon des sources policières au Monde.
La première victime, une femme, a été égorgée à l’intérieur du bâtiment. La deuxième victime, un homme, a été blessée mortellement à coups de couteau. Selon le maire de Nice, Christian Estrosi, il s’agirait du gardien de l’édifice. La troisième victime a quant à elle été tuée dans un troquet en face de la basilique, ou elle s’était réfugiée.
L’auteur des faits, qui a crié à de nombreuses reprises « Allahou akbar », a été blessé par balles. En urgence absolue, il a été conduit à l’hôpital, selon ces mêmes sources. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé s’être saisi de l’enquête, ouverte pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Elle a été confiée à la direction centrale de la police judiciaire et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Cellule de crise à Beauvau, Emmanuel Macron se rend à Nice
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d’une « réunion de crise », place Beauvau. Le premier ministre, Jean Castex, a quitté l’Assemblée nationale, où il se trouvait dans le cadre des débats sur les nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, pour se rendre à la cellule de crise du ministère de l’intérieur.
« Je ne peux, une nouvelle fois dans les circonstances très difficiles que notre pays traverse, dans les épreuves qu’il subit, qu’appeler l’ensemble de la représentation nationale à l’unité et à la cohésion », a dit le chef du gouvernement aux députés, avant de promettre qu’il ferait « tout son possible » pour revenir ensuite dans l’hémicycle. Réagissant à l’annonce, les députés ont observé une minute de silence et suspendu brièvement la séance. De leur côté, les sénateurs ont également observé un moment de recueillement ce matin, avant un hommage plus solennel qui leur sera rendu dans l’après-midi.
« C’est la France qui est attaquée » : Emmanuel Macron a dénoncé depuis Nice « une attaque terroriste islamiste » et annoncé le passage de 3 000 à 7 000 soldats pour l’opération « Sentinelle » afin de protéger les lieux de culte et les écoles.