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Publié le 30 Janvier 2018

#Crif - Le dîner annuel du Crif Auvergne Rhône-Alpes a eu lieu le 25 janvier

Le dîner annuel du Crif Auvergne Rhône-Alpes a eu lieu le 25 janvier, à Lyon. Découvrez le discours de Nicole Bornstein, Présidente du Crif Auvergne Rhône-Alpes

Discours Nicole Bornstein, Présidente du Crif Auvergne Rhône-Alpes - Dîner annuel du jeudi 25 janvier 2018

Chers amis, bienvenue

Avant de commencer mon propos, je tiens à remercier tous ceux qui par leur présence fidèle nous accompagnent chaque année.

Je veux aussi remercier chaleureusement tous les annonceurs qui par leur généreuse contribution à notre plaquette annuelle soutiennent les actions du CRIF ARA, et bien sûr aussi, tous les membres du bureau qui s’investissent avec énergie dans nos engagements et pour la réussite de notre dîner annuel.

Monsieur le Ministre de l’intérieur, Cher Gérard Collomb, vous êtes sans aucun doute le plus fidèle de nos fidèles et cette année, si je puis me le permettre, avec panache !

Pas un seul dîner du CRIF auquel vous ne nous ayez pas honoré de votre présence.

Tour à tour Sénateur, Sénateur Maire, Sénateur Maire Président de la Métropole….

 Aujourd’hui, Ministre d’Etat vous continuez de nous témoigner votre attachement et nous vous en sommes très reconnaissants.

Monsieur le Ministre, vous êtes ici chez vous, parmi vos plus proches, tous ceux qui vous suivent depuis si longtemps, je serais tentée de dire les anciens, vos copains du 9ié arrondissement… !

L’an dernier, face aux enjeux électoraux l’ambiance était à l’inquiétude !

Mais vous, sans conteste, vous étiez déjà en marche, déterminé, déterminé à soutenir et conduire au succès celui dont le projet faisait écho à vos convictions et votre vision du monde politique et de son management.

Ici à Lyon, nous vous avons vu à l’œuvre mettre à sa disposition votre énergie et votre longue expérience.

Permettez-moi Monsieur Collomb, cher Gérard, un peu d’irrévérence.

Expérience disais-je ?

 N’étiez-vous pas à bonne école avec votre grand ami « Paul », Maître en cuisine lyonnaise, qui vient de nous quitter et qui, par son excellence, a si  bien mis Lyon en lumière !

Donc, longue expérience : celle qui vous a permis en conjuguant habilement droite et gauche de construire la métropole que nous connaissons, si bien illustrée par son musée des confluences…tout un symbole ! Celle que vous avez menée à la Duchère pour casser le cycle infernal des quartiers périphériques et tenter de faire cohabiter les différences… Celle qui a conforté par ses lieux de mémoire de plus en plus nombreux l’image de la capitale des Gaules comme capitale de la résistance. Celle enfin qui  a fait de Lyon une ville enviée pour son art de vivre et son dynamisme économique, culturel, environnemental

Bref, l’art de faire du Macronisme avant l’heure !

La tactique du rapprochement plutôt que celle de la rupture, aller vers l’autre plutôt que de se replier sur soi, le dialogue plutôt que le silence, l’universalisme plutôt qu’une vision racisée du combat contre le racisme … c’est bel et bien ce à quoi s’emploie inlassablement le Crif ARA dans ses actions.

Nos relations avec les différentes familles politiques de la région, en dehors des extrêmes sont harmonieuses, comme en témoigne la présence ce soir d’élus de toutes les tendances républicaines.

Nous cherchons à entretenir des relations apaisées avec nos amis musulmans comme en atteste leur présence.

Quant à l’amitié tissée avec nos amis chrétiens, elle n’est plus à démontrer. Ils sont parmi nous ce soir !

Notre travail de mémoire s’attèle à créer des liens et porter les valeurs démocratiques de la France auprès de personnes culturellement éloignées de ces problématiques et de jeunes d’horizons variés.

Le Crif ARA s’est énergiquement investi et impliqué depuis la fin 2016 pour réunir les partenaires, imaginer et organiser des temps forts attractifs, tout au long de l’année 2017, qui puissent marquer les 30 ans du Procès Barbie.

Le fil conducteur fut d’emblée, d’un commun accord, de s’adresser à tous nos concitoyens les plus jeunes, ceux qui n’avaient pas vécu ce moment de l’histoire et qui n’avaient pas le droit de l’ignorer.

Pour ce projet, nous avons travaillé en un  collectif au sein de la Métropole et de la région et nous remercions encore ce soir Monsieur le procureur Jean-Olivier Viout qui a impulsé l’énergie, Monsieur JD Durand adjoint à la mairie, Madame la rectrice de l’académie, les Procureur et président du Tribunal de Lyon, la Préfecture de région et toutes les institutions mémorielles et associations qui ont contribué chacun avec leurs moyens et leur savoir-faire à la réussite du projet.

Monsieur le Ministre, c’est donc avec un soulagement certain, qu’avec la victoire de votre poulain, nous avons vu écartés du pouvoir les extrêmes que nous redoutions tant.

Et c’est aussi avec fierté, et un brin de malice, que nous vous avons vu accéder aux fonctions qui sont les vôtres aujourd’hui…

Osions-nous l’espérer Monsieur le ministre, avec ces nouvelles responsabilités, votre expérience et votre savoir-faire, réussiriez-vous enfin à trouver une solution aux sujets récurrents qui nous préoccupent ici à Lyon, qui datent du temps de vos anciennes fonctions et qui existent, ailleurs, au plan national…. ?

Depuis combien d’années vous avions-nous interpellé au sujet de ce pseudo humoriste, plusieurs fois condamné pour antisémitisme, qui en toute impunité continue inlassablement de nous narguer, de vous narguer Monsieur le Ministre,  ne serait-ce que par ses dernières ambigüités sur le terrorisme islamique ?

Depuis combien d’années vous avions-nous interpellé au sujet de ces incessants rassemblements et défilés du BDS , en plein centre de Lyon et ailleurs, alors que la cour de cassation a déclaré, en octobre 2015, illégal le boycott d’Israël en France ? Bien sûr, ce ne sont que des groupuscules, mais qui, samedi après samedi distillent leur venin dans les esprits.

Nous savons que vous savez, mais nous ne pouvons plus croire qu’avec les experts de talent et toutes les bonnes volontés qui existent dans notre pays, nous ne puissions pas enfin sortir de ces impasses !

Oui en Mai, nous étions gagnés par un optimisme printanier qui coïncida avec les avancées militaires contre l’EI, en Irak et en Syrie.

Mais cet optimisme fut rapidement pour le moins tempéré !

La litanie du décompte macabre des victimes du terrorisme islamiste de par le monde a repris son douloureux cours, tandis que se poursuivait l’inquiétante montée des populismes en Europe, qui vient de se confirmer avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en Autriche…..et l’Europe reste bien silencieuse.

En France, ce fut d’abord la séquestration suivie de défénestration de Madame Sarah Halimi qui mit curieusement tant de temps à être qualifiée comme acte antisémite.

Puis, ce fut l’odieux assassinat à Marseille de deux jeunes filles dont l’une originaire de Rillieux la Pape.

L’hommage qui leur a été rendu et auquel nous nous sommes bien sûr associés fut particulièrement émouvant.

Et ce fut encore, ces multiples agressions ciblées, notamment, dans notre métropole à Villeurbanne et La Duchère, et parfois agressions très graves comme celle de la famille Pinto à Livry-Gargan et sans parler de celles de ces dernières semaines en région parisienne.

Leur accélération génère une inquiétude grandissante et pas seulement chez les juifs !

Dans notre ville où le mémoriel a depuis longtemps une si grande importance, deux symboles forts de notre histoire de la shoah ont été lâchement profanés : celui d’Anne Franck et celui du Jardin des enfants d’Izieu, ce qui a généré une particulière consternation et réprobation.

Concernant le Mémorial du Jardin des enfants d’Izieu, une réflexion à l’initiative de notre nouveau maire Georges Képénékian est d’ailleurs aujourd’hui lancée pour lui redonner par son emplacement, sa présentation, et sa visibilité dans la ville, plus de sens et d’impact.

Souhaitons un avancement rapide dans une prise de décision en ce sens !

Malgré la présence, oh combien courageuse et efficace, de nos policiers et militaires que nous voulons ici encore remercier et  saluer chaleureusement, un certain sentiment d’insécurité persiste pour tous, tous les citoyens.

Mais pour mes coreligionnaires, ces agressions ciblées sont une préoccupation majeure au quotidien !

 Des familles juives, de plus en plus nombreuses, sont obligées en France aujourd’hui de quitter les banlieues dites populaires pour s’installer en des lieux plus sûrs.

Ce sont des familles modestes, Monsieur le Ministre, qui quittent leur lieu de vie pour cause d’insécurité.

Dans votre propre métropole que vous chérissez tant, Mr le ministre, les communes de Rillieux, Vénissieux, Saint Fons, Vaulx-en-Velin, la Duchère, se sont peu à peu appauvris en familles juives. Aujourd’hui, c’est Villeurbanne qui est touchée par ce phénomène de reflux et quel symbole ! quand on connait l’histoire de cette ville qui a vu progressivement s’installer les réfugiés juifs d’Allemagne, puis du Maghreb.

Que dire aussi de ces écoles de notre république que les juifs préfèrent déserter pour des écoles privées, certes parfois pour des raisons de pur choix scolaire, mais trop souvent, la mort dans l’âme, par peur pour leurs enfants.

 J’en profite d’ailleurs ici pour remercier le SPCJ et son référant Daniel Ouaknine à Lyon pour leur dévouement au quotidien pour assurer notre sécurité, et notamment dans les écoles.

Nous savons, Monsieur le ministre, que ces constats vous préoccupent aussi. Nous n’en doutons pas.

Mais que faire contre tout cela ? Comment comptez-vous agir pour y mettre un terme ?

Nous, nous refusons de baisser les bras !

C’est pourquoi, de notre côté, parce que nous y croyons encore, il y a deux ans et nous en avons parlé ici même, avec l’esprit de main tendue et pour semer des graines de concorde, nous avions organisé un colloque du « Faire ensemble pour le vivre ensemble ».  

Nous poursuivons cette année dans le même élan un programme de « Faire ensemble » à l’adresse de jeunes d’horizons sociologiques variés, de tous les milieux culturels et cultuels  accompagnés de leurs parents, car la famille, c’est un des nœuds des difficultés de notre société, et le procès du frère du terroriste de Toulouse l’a démontré de manière criante.

Le programme que nous avons élaboré, avec le soutien de la DILCRA, plateforme de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, est un parcours progressif, non compassionnel, varié, permettant par étapes de partager des aspects différents de notre histoire commune, et montrant comment notre société peut soit basculer dans la destruction de l’humain, soit au contraire grâce aux valeurs démocratiques et humanistes réagir et résister. Dimanche dernier, lors d’une cérémonie de remise de médaille des justes  à laquelle les familles étaient conviées, la richesse des échanges que nous avons pu avoir témoigne de l’intérêt de notre démarche.

Mais monsieur le Ministre, je dois vous l’avouer bien tristement, combien grande est ma déception car nous avons bien du mal à mobiliser des familles volontaires. Nous aurions à ce titre encore grandement besoin de votre savoir-faire pour mettre de l’huile dans les rouages et faire adhérer les plus réticents à ces projets… !

Le récent livre enquête des deux journalistes du Monde sur la ville de Trappes témoignent de l’urgence !

Nous venons d’évoquer, une fois de plus, la permanence de l’antisémitisme dans notre pays, 1/3 des actes racistes pour moins de 1% de la population française, malgré notre forte tentation de nous taire…car combien de procès en victimisation, voire d’accusations de paranoïa,… au point que pour certains il ne fait pas bon de s’afficher ou de travailler avec nos associations…. !

D’un côté, l’histoire de la shoah est une source de travail et de réflexion aujourd’hui largement utilisée en milieu scolaire, judiciaire et même envisagée en contextes professionnels et d’un autre côté, nous envahit parfois l’amère impression qu’il faut ,oui en parler, mais avec précaution, discrétion, en relativisant au milieu d’autres histoires, bref avec du « doigté, des moufles, de la pointe des pieds et sans trop faire de bruit » !

Et comment rester optimiste encore, face au bruit de fond qui accompagne les débats et polémiques de ces derniers temps ?

Que penser de ces attaques insidieuses contre la laïcité ?

Quel besoin d’ajouter un adjectif en parlant de laïcité ouverte, radicale, tolérante, intégriste ou que sais-je ?

La loi de 1905 qui sépare les cultes de l’Etat est claire en elle-même. Peinturlurer cette loi de quelque qualificatif qui soit, c’est risquer de l’édulcorer et de détruire un équilibre qui est un des fondements essentiels de notre République et de notre démocratie, telles que nous voulons les vivre.

Que penser de certaines de nos universités, et avec elles nos chercheurs et notre jeunesse, qui se laissent gagner par des vents inquiétants ? Annulation « in extremis » d’un colloque organisé dans notre université Lumière sur le thème de l’islamophobie avec parmi les invités, pour la plupart, des présidents d’associations connues pour leur radicalité et un personnage fiché S et, face à eux aucun intervenant prévu pour un débat contradictoire, alors qu’on est en milieu universitaire Monsieur le Ministre.

Et cette mode des réunions «  racisées » qui atteint même les syndicats !

Derrière ces mouvements pompeusement appelés alternatifs, ce sont toujours les mêmes que l’on retrouve. Ceux qui sous différents déguisements professent antisémitisme-antisionisme, haine des valeurs de nos démocraties et les diffusent abondamment sur nos réseaux sociaux.

Nous avons noté la fermeté de réaction du gouvernement face à ces dérives dangereuses, mais nous appelons au maintien de sa vigilance en particulier au sein de nos universités.

Que penser encore du buzz autour du pamphlet antisémite « Bagatelle pour un massacre » de Céline paru en 1937, et du projet de sa réédition ?

Ce qui est inquiétant dans cette polémique, ce sont les arguments d’ « intérêt littéraire » avancés pour la justifier, alors que l’objectif n’ était que purement commercial.

 Quant à la confiance à  accorder à l’esprit critique du lecteur, elle est dérisoire au regard des 6 millions de morts de la shoah survenus entre 1937 et 1945 et de la prégnance actuelle de l’antisémitisme.

Et à l’arrivée quel résultat : l’augmentation conséquente, via Amazon du nombre d’exemplaires vendus… Tout ça pour ça !

Encore un sujet qui a fait la une de l’actualité : celui du complotisme/conspirationisme.

Soudain, il y a eu prise de conscience de l’opinion publique, politique et médiatique ….  Et c’est tant mieux !

La remise en cause des attentats du 11 septembre, les explications farfelues sur l’origine du sida, ou la sphéricité de la terre sont devenues pendant plusieurs jours la préoccupation n°1 sur les plateaux de télé ou radio.

 Et les théories du complot judéo- sioniste qui sévissent depuis des années et pas seulement dans nos quartiers réputés difficiles ?

Ces théories-là, la société a préféré les passer pudiquement sous silence, malgré les alertes réitérées, entre autre ici-même, et en votre présence Monsieur le Ministre… !  Rappelons les très récents tweets de tel homme politique ayant pignon sur rue, et certaines affiches brandies lors des manifestations contre la loi travail…

On parle aujourd’hui de l’urgence de légiférer sur le complotisme et les fake-news quand ils impactent le résultat des élections et autres brexit.

 Oui c’est essentiel et même vital pour notre démocratie !

Et ne pas oublier, que ce sont bien des idées complotistes et des fake news, qui ont justifié récemment dans notre pays des séquestrations et des assassinats de juifs.

Et comment ne pas parler des situations insupportables et des commentaires outranciers à propos du douloureux problème des réfugiés ?

D’un côté, une « couverture » de presse présentant notre président associé à des barbelés et des tribunes polémiques, et de l’autre, des dérives inhumaines de traitements des réfugiés et des refus d’accueil par certains.

La difficile question du sort des réfugiés et des sans-papiers qui se pose à nous citoyens français mérite mieux que cela !

Les juifs n’oublient pas qu’eux-mêmes ou leurs ascendants, du plus proche au plus lointain passé ont connu exode et exil. Ils savent qu’ils sont les descendants de lieux ou de temps où le plus élémentaire des droits de l’homme était foulé au pied. Ils sont venus en France par amour de sa culture, de ses valeurs, et c’est vrai, souvent en connaissant déjà sa langue. Ils se souviennent de ces juifs fuyant le nazisme à bord du St Louis refoulés de Cuba et des États-Unis.

C’est pour cette raison qu’ils attendent que le problème des réfugiés soit traité avec humanité et réalisme.

Jérusalem ! Qui aurait cru qu’un jour on oserait dire officiellement que Jérusalem n’appartient pas au patrimoine culturel et religieux des juifs du monde entier ?  Et bien si ! 

L’Unesco l’a fait, avec l’aval plus ou moins tacite de la France…

Jerusalem... !  Sans vouloir entrer dans le débat piégé Trumpiste ! Les cris se sont faits stridents quand l’évocation de Jérusalem comme capitale d’Israël a refait la une de l’actualité. Un non débat puisque c’est bel et bien là que siège la Knesset et toutes les autorités du pays depuis toujours, mais passons... On aurait aimé que ces cris soient aussi stridents quand la division de Jérusalem de 1948 à 1967 interdisait aux juifs du monde entier, parce que juifs, d’aller prier au mur du temple.

Notre président ne s’en est pas caché et les faits nous le prouvent, son objectif est de rétablir une France apaisée, en la développant économiquement, en rétablissant sa place au plan international et en rendant aux français la fierté d’être citoyens de ce pays, la France.

Evidemment, nous ne pouvons qu’approuver ce projet et y adhérer pleinement.

Nous l’approuvons d’autant plus qu’au cours de l’histoire, les juifs ont payé cher les périodes de violences, de crises, de crises économiques, de crises sociales et même lors d’épidémies…souvenons de la peste au moyen-âge !

Alors, pour obtenir l’apaisement… la tentation n’ est-elle pas grande de mettre sous le tapis les problèmes clivants tels que ceux que nous venons d’évoquer ?

Mais alors grésille au fond de notre esprit, notre ancestrale inquiétude du risque de faire les frais de cet apaisement tant souhaité.

A la lumière des fortes paroles du Président de la République lors de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv le 16 juillet dernier, je cite :

 «La République se tient debout parce qu'elle sait protéger tous ses enfants, la République se tient debout parce qu’elle sait regarder tout son passé, la République se tient debout parce qu’elle ne renonce et ne renoncera à rien de ce qu'elle est et de toutes ces valeurs »

  Et, par ailleurs, à la lumière des différents engagements du gouvernement sur nombre de nos préoccupations, à condition de les voir traduites dans les faits, nous voulons faire confiance à la gouvernance en place, dont vous êtes, Cher Gérard Collomb , Monsieur le Ministre, un maillon fort pour que comme tous nos concitoyens nous ayons, à raison, l’esprit apaisé.

Je vous remercie.