Les participants au sommet quadripartite de Damas ont également abordé le très contesté programme nucléaire iranien. Bachar el-Assad, qui nie le caractère militaire du nucléaire iranien, a déclaré avec prudence : «Nous voulons une solution pacifique.» Auparavant, à l'issue de l'inauguration du lycée français Charles-de-Gaulle, Nicolas Sarkozy avait estimé : «L'Iran prend un risque majeur à continuer le processus d'obtention du nucléaire militaire, ce qui est notre certitude.» Le risque, selon le président français, c'est «qu'un jour, quel que soit le gouvernement israélien, on va se retrouver un matin avec un Israël qui a frappé. Il ne s'agit pas de savoir si c'est légitime, intelligent ou pas. Qu'est-ce qu'on fera ce jour-là ? Ce sera la catastrophe». Sarkozy propose d'aider Téhéran à acquérir le nucléaire civil, mais avertit en plein sommet : «L'Iran perd du temps, trop de temps. Il faut utiliser tous les canaux pour persuader les Iraniens que le temps ne travaille pas pour eux.» La Syrie, alliée de Téhéran peut faire passer le message, précise le Figaro qui remarque tout de même qu’el-Assad n'a pas montré jusqu'ici l'intention de faire pression sur son puissant ami.