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Publié le 3 avril dans le Huffington Post
Il dit avoir reçu plus de 20.000 messages de haine. Le 10 mars dernier, à l’occasion de la venue de l’opposant et candidat à la présidentielle algérienne Rachid Nekkaz sur le plateau des “Terriens du Dimanche,” le chroniqueur Pierre Liscia avait refusé de serrer la main de l’homme d’affaire.
Une décision qui avait valu à celui qui est également élu d’opposition à la mairie de Paris d’être harcelé en ligne, jusqu’à recevoir des menaces de mort. Il avait effectivement été révélé qu’à la suite de la diffusion de la séquence, Pierre Liscia avait été victime “d’une inadmissible campagne d’intimidations et menacé de mort”, pour citer le producteur de l’émission.
“Aujourd’hui en France, vous pouvez être victime d’un raid numérique massif de plus de 20.000 messages de haine et d’insultes à caractère raciste, antisémite et homophobe -dont des centaines de menaces de mort- sans que la justice n’y puisse rien”, regrette-t-il amèrement dans un message publié sur Twitter.
Décidant de porter plainte à la Brigade de la Répression de la Délinquance contre les personnes, l’homme n’a pourtant pas obtenu la réponse escomptée de la part des forces de l’ordre. Expliquant que les auteurs des menaces de mort, envoyées via Facebook, provenaient d’utilisateurs installés à l’étranger, le parquet a choisi de classer l’affaire sans suite.
Aujourd'hui en France, vous pouvez être victime d'un raid numérique massif de +20.000 messages de haine et d'insultes à caractère raciste, antisémite et homophobe – dont des centaines de menaces de mort – sans que la justice n'y puisse rien.
Ma plainte a été classée sans suite. pic.twitter.com/YcNkIOrShc
— Pierre Liscia (@PierreLiscia) 3 avril 2019
Dans un second tweet, l’élu du XVIIIe arrondissement explique toutefois se réserver le droit “d’utiliser toutes les voies de recours possibles” pour faire reconnaître la véracité de la menace qui pèse sur lui.