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Publié le 5 mars 2020 sur le site de Ouest France
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré ce jeudi 5 mars que « 287 signalements » de radicalisation islamiste « d’agents publics » étaient parvenus à la Direction générale de la sécurité intérieure depuis le 3 octobre dernier, date de l’attaque de la préfecture de police de Paris.
Auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les dysfonctionnements ayant conduit à l’attaque de la PP, le ministre a insisté sur le fait qu’un « signalement de radicalisation était une suspicion » et qu’une « suspicion ne valait pas radicalisation ».
La plupart classés sans suite
Christophe Castaner a souligné ainsi que « l’essentiel » des signalements était classé sans suite. Ces signalements ont été recensés par l’état-major de la DGSI et portent sur « les agents publics au sens large », a-t-il ajouté.
Comme le président de la commission d’enquête, Eric Ciotti (LR), lui demandait si cela concernait des agents travaillant dans les transports, il a répondu par l’affirmative.
Concernant la police, le ministre a évoqué « 110 cas signalés » pour radicalisation islamiste depuis le 3 octobre. Sur ce total, « 73 cas ont été classés » et « 2 agents ont été écartés », a-t-il dit.