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Après les présentations et mots d’accueil, le Président du Crif a commencé par un portrait des différents visages de l’antisémitisme en France. Il a également fait le constat de l’insuffisance de la réponse pénale aux crimes et délits antisémites, malgré un dispositif pénal étendu. Il a remis à Mme Elizéon des documents de travail réalisés par le Crif.
Riches échanges avec le @Crif pour faire le point sur la mise en œuvre du plan national de lutte contre le #racisme et l’#antisémitisme du @Gouvernementfr et rappeler que l’antisémitisme doit être combattu sous toutes ses formes. pic.twitter.com/oViTrPM8k3
— DILCRAH (@DILCRAH) May 20, 2021
La discussion a ensuite longuement porté sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, qui devrait faire partie des formations des agents publics dispensées par la DILCRAH (magistrats, forces de sécurité intérieure, etc.), qui devraient être étendues dans le cadre du nouveau plan qui sera proposé par la DILCRAH.
Francis Kalifat a rappelé à ce sujet qu’il avait adressé pour le Crif un texte de recommandations pour ce plan à venir.
Sophie Elizéon a fait part de sa détermination à exercer pleinement sa mission, avec des résultats tangibles et mesurés au sein de la société pour faire reculer le racisme, l’antisémitisme, la haine anti-LGBT ainsi que l’ensemble des expressions de haine, notamment sur les réseaux sociaux.
La discussion a également porté sur la spécificité française de la porosité de l’antisémitisme entretenue par des multirécidivistes de la haine antisémite, sur les mouvements antigénistes et sur la le caractère spécifique de l’antisémitisme par rapport au racisme, et d’autres sujets.
Pour Sophie Elizéon, « nous devons savoir quelle société nous voulons construire, et l’approche universaliste largement majoritaire devrait faire beaucoup plus de bruits que les minorités qui hurlent. »
Sophie Elizéon était accompagnée par Elise Fajgeles. Yonathan Arfi, Vice-président du Crif et Robert Ejnes, Directeur exécutif, participaient également à l’entretien.