Lu dans la presse
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Publié le 3 Mai 2021

France - Tags antisémites et menaces de mort sur les murs du collège de Chauvigny (Vienne)

Vive émotion, dans la Vienne, après la découverte, ce samedi 1er Mai 2021, de tags antisémites et de menaces de mort visant le principal du collège de Chauvigny. Deux plaintes ont été déposées.

Publié le 1 mai dans La Nouvelle République

Stupeur et consternation ce samedi matin après la découverte  de tags racistes, antisémites, de croix gammées et de menaces de mort à l'encontre du principal, à l'intérieur du collège Gérard-Philipe de Chauvigny, dans la Vienne. Selon nos informations, c'est une voisine employée du collège qui aurait aperçu ces tags et qui aurait alerté le principal. Et ce dernier aurait ensuite averti la gendarmerie.

Ces tags suscitent une vive émotion et une cascade de réactions dans les milieux politiques locaux et départementaux.

"C'est dramatique ! Écrire de tels propos racistes, antisémites sur les murs à l'intérieur du collège c'est complètement fou. Mais le pire, ce sont ces menaces de mort envers le principal et c'est complètement inadmissible", lance le maire Gérard Herbert qui s'est rendu sur place après avoir été alerté par le directeur d'académie. Ajoutant :  "J'ai averti le sous-préfet de Montmorillon et le président du département et je sais que cette affaire est remontée jusqu'au ministère de l'Éducation."

Des prélèvements par la Cellule d'investigation criminelle

Même réaction du côté du conseiller départemental Alain Fouché qui s'est lui aussi rendu sur place : "C'est ignoble et lâche de rappeler un régime responsable de millions de morts. Et menacer de mort le responsable de ce collège, qui est une personne remarquable, c'est encore plus dégueulasse !" Le président du conseil départemental, Alain Pichon a également été l'un des premiers à condamner "avec la plus grande fermeté" ces inscriptions antisémites et menaces de mort.

Les militaires de la communauté de brigades de Chauvigny et Saint-Julien-l'Ars, avec à leur tête le chef d'escadron Benjamin Duval, commandant la compagnie de gendarmerie de Montmorillon, ont procédé aux premières constatations. Ils ont été rejoints vers 11 h 15 par la Cellule d'investigation criminelle de la gendarmerie de Poitiers, pour effectuer des prélèvements sur les lieux.

« L’école doit être un sanctuaire face à l’intolérance », a-t-elle écrit.