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Publié le 27 Avril 2021

France - Rambouillet : un hommage et beaucoup d’émotion après la mort de Stéphanie Monfermé

Lundi 26 avril, à Rambouillet (Yvelines), une cérémonie d’hommage a eu lieu dans la ville en présence de ministres, de personnalités politiques et de centaines de Français, afin d’honorer la mémoire de Stéphanie Monfermé.

Publié le 27 avril dans France Info

Au son de la Marseillaise, un vibrant hommage a été rendu à Stéphanie Monfermé, lundi 26 avril. Cette fonctionnaire de police a été tuée vendredi 23 avril à Rambouillet (Yvelines). Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, était présent, tout comme Marlène Schiappa, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, Gérard Larcher, le président du Sénat mais aussi des centaines d’anonymes venus honorer sa mémoire. "La ville de Rambouillet a perdu une part d’elle-même. La nation a perdu une femme exceptionnelle", s’est exprimée Véronique Matillon, maire divers droite de Rambouillet.

"Il a trahi le message de l’islam"

Ses deux filles et son mari étaient également présents, ainsi que des représentants religieux, pour faire passer un message de paix. "Cet assassin, ce criminel nous a trahis. Il a trahi le message de l’islam, Allah, le sens de la religion", a déploré Hassen Chalghoumi, imam de Drancy. Un livre de condoléances a été mis à disposition pour les habitants, toujours sous le choc. Dans tout le pays, des rassemblements ont eu lieu devant les commissariats et gendarmeries pour Stéphanie Monfermé. "Je tenais juste à être là pour elle, à s’en souvenir et ne pas oublier qui elle était", a expliqué Christophe Pradier, délégué département adjoint UNSA-Police. Au sein des forces de l’ordre, la colère et la tristesse sont fortes.

Trois personnes toujours en garde à vue. Le père de l'assaillant et deux de ses cousins, dont l'un fait l'objet d'une fiche S, étaient toujours entendus, lundi après-midi, a appris France Télévisions de source judiciaire. Les gardes à vue du couple chez qui le terroriste était domicilié administrativement ont été levées dimanche et ces personnes ne sont pas poursuivies à ce stade, selon les informations de franceinfo.

 

Stéphanie M. était mère de deux filles de 13 et 18 ans. "Du combat engagé contre le terrorisme islamiste, nous ne céderons rien", avait tweeté vendredi le chef de l'État.