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Publié le 17 Mars 2021

France - De l'empire romain au Concordat : Histoire de la communauté juive française, la plus ancienne identifiée sur le territoire (2)

De l'empire romain à nos jours, la communauté juive a apporté beaucoup à la France avec la diffusion de la littérature rabbinique, de la médecine et de la philosophie. Une communauté prospère, érudite, pacifique qui a marqué notre Histoire. Histoire des juifs de France (2/2)

Publié le 17 mars dans RCF

Sarah Brunel, retrace, dans cette deuxième partie, l'Histoire de la communauté juive française du XIXème siècle à aujourd'hui, avec Michael Barer,entrepreneur et consultant, fondateur de Comprendre le judaïsme et membre fondateur de l'association Les racines de demain et Ruth Ouazana, présidente de l'amitié judéo-chrétienne de Lyon, formatrice en management interculturel, secrétaire générale du forum internationale des scouts juifs.

LES ISRAÉLITES, UN RAYONNEMENT EUROPÉEN

Les juifs de France sont considérés comme citoyens français par un acte de la Constitution en 1791. Enfants des lumières, ils sont bercés par les idées de liberté et veulent les disséminer dans toute l'Europe.

C'est à cette époque que naît l'Alliance Israélite Universelle qui "en 1860, va décider de créer des écoles françaises dans tout le bassin méditerrannéen, jusqu'au Moyen-Orient, afin de faire bénéficier la population juive, de manière générale, des lumières de la révolution française" raconte Ruth Ouazana. La transmission de savoirs est une thématique trés importante pour la communauté juive, qui va donner une réelle ouverture à l'éducation en favorisant notamment celle des filles.

L'AFFAIRE DREYFUS

L' affaire Dreyfus qui a eu lieu à la fin du XIXème est un marqueur fort des opinions divergentes qu'ont les français de la communauté juive. "On voit vraiment cette séparation entre des personnes qui sont dans cette continuité historique d'exposer le juif comme un bouc émissaire responsable de tous les maux de la société et puis d'autres personnes qui, à un moment donné, ne comprennent pas ce discours et ne veulent pas de ce discours là" analyse Michael Barer.