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Publié le 9 Février 2021

Ça s'est passé aujourd'hui - 9 février 1943 : La Rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon

Il y a peut-être 1, 5, 10 ans ou encore un siècle tout juste, se produisait un événement marquant. Dans cette nouvelle rubrique intitulée « Ça s’est passé aujourd’hui », à l'image d'un éphéméride, le Crif revient sur quelques événements majeurs de l’Histoire date par date.

9 février 1943 : La Rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon

 

Commanditée par Klaus Barbie, la Rafle de la rue Sainte-Catherine par la gestapo est survenue le 9 février 1943. De février 1943 à septembre 1944, Klaus Barbie est chef de la Gestapo de Lyon.

Au numéro 12 de la rue Sainte-Catherine se trouvait alors le local attribué à l'UGIF*, Union générale des israélites de France. Le lieu était fréquenté par les Israélites, ayant besoin d’aide sociale, matérielle et médicale. Le Comité fournissait des logements pour les réfugiés, mais également de faux-papiers pour les clandestins, et des contacts avec les filières pour un départ à l’étranger.

Le 9 février 1943, 62 hommes et 24 femmes sont arrêtés. Par la suite, 80 personnes sont déportées vers les camps nazis.

Aujourd'hui, une plaque commémorative posée rue Sainte Catherine porte gravée dans la pierre le nom de ces 86 juifs raflés par la gestapo sous les ordres de Klaus Barbie.

Seules 3 personnes ont survécu à cette rafle.

Chaque année, le Crif Auvergne Rhône-Alpes participe à la cérémonie en mémoire de la Rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon.

 

* UGIF : Toutes les associations juives d'entraides ayant été démantelées, à l'instigation des Allemands, fin novembre 1941, le gouvernement de Vichy crée l'UGIF pour représenter auprès des pouvoirs publics tout ce qui touchait aux questions sociales. Ce sont des réfugiés juifs plein de désarroi, démunis, chacun avec un destin qu'il croyait unique, qui se pressaient régulièrement au 12 rue Sainte Catherine pour y trouver aide et soutien auprès de militants bénévoles.

 

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