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#Crif - Les murs de la Republique ont à nouveau été dégradés, à #Lyon. Effacer les noms des victimes de la barbarie nazie, c'est effacer une part de l'Histoire.
Cela est inacceptable et nous attendons que les lâches auteurs de ce délit soient sévèrement punis par la justice.— CRIF (@Le_CRIF) 22 octobre 2019
Publié le 21 octobre dans RTL
Des noms barrés à l'encre noire. Une plaque en mémoire de Juifs déportés pendant la Seconde guerre mondiale, a été retrouvée vandalisée lundi 21 octobre à Lyon (Rhône). "Voir ainsi souillée la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine et la mémoire des victimes du nazisme est une insulte et un coup porté à chaque Lyonnais", a réagi le maire de Lyon Gérard Collomb.
La plaque prise pour cible rend hommage aux Juifs déportés pendant la rafle organisée par la Gestapo le 9 février 1943, rue Sainte-Catherine. Au total, 84 personnes ont été déportées vers les camps d'extermination après avoir été internées au camp de Drancy. La plupart de leurs noms ont été recouverts d'un trait de marqueur.
"Dégrader la plaque commémorative de la , c’est piétiner la mémoire de ceux que la Gestapo a raflé", a réagi le président de la métropole du Grand Lyon David Kimelfeld, quelques instants avant Gérard Collomb. "Un acte lâche de trop, qui je l’espère ne restera pas impuni. Le combat contre l’antisémitisme est le combat de tous !" s'est émue Fouziya Bouzerda, vice-présidente.
Mon Lyon c’est celui de la capitale de la résistance. Voir ainsi souillée la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine et la mémoire des victimes du nazisme est une insulte et un coup porté à chaque lyonnais. Nous effacerons au plus vite les traces de cette infamie. pic.twitter.com/tBWuEwopiZ
— Gérard Collomb - Maire de Lyon (@gerardcollomb) 21 octobre 2019
Dégrader la plaque commémorative de la #RueSainteCatherine, c’est piétiner la mémoire de ceux que la Gestapo a raflé, ce 9 février 1943. 84 personnes déportées. Parmi eux, seuls 4 survivants. Aujourd’hui, plus encore, je souhaite leur rendre hommage. Nous ne les oublierons pas.
— David Kimelfeld (@DavidKimelfeld) 21 octobre 2019
Cette année a été marquée par des événements similaires en France et dans la région : en février dernier, des tags antisémites avaient été retrouvés sur un monument aux morts dans le cimetière de Champagne-au-Mont-d'Or, village situé à l'ouest de Lyon.
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