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Publié le 24 juillet dans Le Figaro
Les organisateurs ont opéré depuis la Syrie où la cellule était dirigé par un certain «Abou Jihad», affirme le Shin Beth dans un communiqué. Des Israéliens arabes et des Palestiniens ont été approchés pour faire partie du réseau à travers des profils Facebook fictifs, selon l'enquête du Shin Beth. Les commanditaires souhaitaient qu'ils récoltent des informations sur des bases militaires, des sites sensibles ou encore des hôpitaux, dans le but d'y commettre des attentats, affirme encore le Shin Beth.
Il apparaît toutefois que «l'immense majorité des citoyens israéliens» arabes contactés par les Iraniens «ont refusé de répondre aux demandes du réseau et ont rompu le contact», a déclaré le service de sécurité israélien.
En juin, la justice militaire israélienne a inculpé un Jordanien accusé d'avoir été recruté par l'Iran pour mettre sur pied un réseau d'espions en Israël. L'Iran est la bête noire d'Israël qui ne cesse de dénoncer ses agissements dans la région et qui se considère comme la cible désignée du programme nucléaire iranien.