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Une recension d’Éric Branca, publié dans Valeurs Actuelles le 11 mai 2015
Un vent glacé souffle sur Téhéran quand, ce 16 janvier 1979, l’empereur d’Iran, Mohamad Reza Pahlavi, et son épouse Farah, quittent le palais de Niavaran, au nord de la capitale, pour gagner l’aéroport international de Mehrabad, distant d’une vingtaine de kilomètres. Dans la poche du chah, une poignée de terre iranienne. Dans les malles de sa femme, un exemplaire des Voix du silence, dédicacé par André Malraux. Viatique symbolique pour un voyage sans retour…
Christian Pahlavi, formé à Sciences Po Paris dans les années soixante, fut journaliste pendant trente ans à Nice-Matin, tandis que son fils Pierre, Canadien d’adoption, enseigne la géopolitique à l’École d’état-major de Toronto tout en dirigeant le CESN (Centre des études sur la sécurité nationale). Le sens du récit de l’un et la rigueur universitaire de l’autre se liguent ainsi à chaque page pour prévenir tout dérapage pro domo. S’ils rappellent les formidables réalisations du régime impérial (pas seulement celles de leur oncle et grand-oncle, Mohamad Reza, celles, aussi et surtout, de son père, Reza Chah, le fondateur de la dynastie Pahlavi, qui régna d’une main de fer sur l’Iran entre 1925 et 1941 en s’inspirant de préceptes laïcs du Turc Mustafa Kemal), ils ne dissimulent rien des dérives du régime… Lire l’intégralité.
Source : http://www.valeursactuelles.com/lislamisme-a-commence-a-teheran-52742