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Parmi ces dix plaidoiries, Rachel Franco obtint du public une sensibilité particulière pour la cause de cette jeune fille sans nom et sans visage
L’intérêt de cette attribution, qui, bien sûr, aurait souhaité être reçue par le jury du Mémorial même, c’est que cette obtention fut justement donnée par le public.
En effet, lorsque l’on connaît une certaine généralité à stigmatiser tout ce qui pourrait provenir d’Israël, la surprise est non seulement intéressante, mais encourageante en certains points.
De plus, cette attribution n’a pas été favorisée par une avalanche de voix que l’antisionisme habituel encore pourrait supposer avoir été « versées » par des personnes amies d’Israël et/ou de la Communauté même, mais bien par un large public porté par la sincérité, le charisme de Rachel Franco ainsi que l’objectivité et pertinence poignante de la défense de cette jeune fille, emblème de beaucoup d’autres victimes de par le monde.
La défense présentée à cet égard a montré l’attachement profond auquel il convenait de saluer cette humanité qu’Israël, ses enfants portent en eux. Elle est démonstration encore une fois que ce petit bout de pays grand par son coeur, courage, et dignité, sait et a toujours su montrer, démontrer, s’émouvoir, porter secours à celles et ceux, qui, peut être hier, n’aurait jamais voulu imaginer pareille attention à son égard au-delà des simples mots. Mais tout cela, C’EST Israël !
Cette journée au Mémorial a été le théâtre de la défense de 10 plaidoiries.
Toutes avaient un intérêt, une réalité à soutenir, une justification fondée.
Du Pakistan à travers Ghulam Abbbas gisant sur le sol, ou cette jeune de 14 ans, Rimsha Masih accusée honteusement à tort et défendue par Me Ludwig Audoin citant : « Deux cibles de l’absurdité d’un texte meurtrier exploité par le venin du fondamentalisme ».
De ces enfants perdus de Kim II Sung en Corée du Nord, défendu par Me Revel Sébastien de Caen apportant le témoignage de ce jeune Shin, évadé et détruit, ravagé par ses tortionnaires et gardiens dans tous les sens du terme que comporte l’aspect moral, psychologique et physique.
Ou encore pour citer l’obtention du deuxième prix à Me Olga Anasside, sur cette jeune petite Béninoise faisant « l’objet de transaction comme de vulgaires objets, ces enfants devenus esclaves malgré eux…
Tous les sujets, encore une fois, avaient leur pertinence, leur appel à justice et défense fondée.
Et parmi ces dix plaidoiries, Rachel Franco obtint du public une sensibilité particulière pour la cause de cette jeune fille sans nom et sans visage.