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Publié le 5 Juillet 2012

Journée de la Haine aux Nations unies

UN Watch répond à Richard Falk  pour son soutien au terrorisme, à la désinformation et au racisme.

 

Genève, le 2 juillet 2012 - Malgré les tueries de civils qui continuent aujourd’hui en Syrie, la plus haute instance des droits de l'homme de l'ONU a consacré toute la discussion de cette séance à la haine rituelle d'Israël. Un jour contre Israël est une caractéristique permanente de chaque réunion du Conseil, et il représente son seul ordre du jour centralisé  sur un pays, intitulé "la situation de Droits de l'homme en Palestine et d'autres territoires arabes occupés."

M. Falk, est-ce que ces actions sont compatibles avec les principes des Nations unies ?

La réunion ouverte avec Richard Falk, le pro-Hamas et conspirationniste du 9/11 sert le Conseil de droits de l'homme comme "le Rapporteur Spécial sur la situation de droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967."

 

Avec des mises à jour détaillées sur le Rapport de Goldstone 2009, le Rapport de la Flottille 2010 et l'enquête du Conseil de développement et le rapport sur les implantations.

 

Vingt états et six organisations non gouvernementales ont pris la parole ce matin. UN WATCH était la seule pour défier M. Falk.

 

Le résumé complet de L'ONU est ici

 

Richard Falk s'est plaint qu'Israël refuse de coopérer avec son mandat. Il a blâmé Israël de provoquer la violence, prétendant que le Hamas  n'exerce généralement pas de représailles. Il a demandé au Conseil à condamner Israël et de commissionner "une étude" sur l'occupation prolongée. Il a aussi appelé à une autre Cour internationale de justice un avis consultatif, cette fois sur le traitement d'Israël de prisonniers palestiniens.

 

La Palestine a dit que l'on pouvait considérer les actions d'Israël comme "une purification ethnique." Qu’Il y avait "incitation systématique de racisme et de haine" contre le peuple palestinien par le Premier ministre d'Israël, les religieux et les leaders de partis.

 

Le Soudan invite la communauté internationale à faire pression sur Israël à vivre en accord avec ses obligations internationales.

 

L'Iran a parlé "des violations flagrantes des droits de l'homme des Palestiniens."

 

La Syrie a remercié Falk pour son "courage". Israël refuse continuellement toutes formes de coopération avec l'expert de L'ONU.

La Syrie accueille sa visite dès que possible,  pour nos frères palestiniens vivant en Syrie soit plus d'un demi-million de personnes.

 

L'occupation Israélienne reste l'obstacle principal pour la paix et la stabilité dans la région.

 

La Jordanie pour le groupe arabe félicite M. Falk et a condamné "les violations effectuées par l'autorité d'occupation, comme des meurtres extrajudiciaires de façon systématique."

 

Cuba a accusé Israël "de génocide".

 

La Libye a condamné "les actes de torture et l'abus auquel des détenus palestiniens avaient été soumis." Le blocus imposé à Gaza était "un crime contre les Palestiniens."

L'Arabie Saoudite a condamné Israël déclarant "la violation systématique des droits des Palestiniens continue."

L'Égypte a exprimé des inquiétudes sur "l'arrogance qu'Israël avait montré envers le Conseil et son refus de coopérer avec l'étude sur les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés."

 

UN Watch Grille Richard Falk de l’ONU

Témoignage de Hillel Neuer

 

M. Falk, votre rapport stipule qu'Israël a refusé de coopérer avec votre mandat et recommande vivement ce Conseil de prêter attention sur le comment cela nuit aux Nations unies.

 

Pendant ce temps, Israël a invité et a reçu de nombreux experts de ce Conseil, y compris le Haut-commissaire sur des visites du pays, nous voulons vous demander : est-ce qu'il est possible que le problème se trouve dans votre mandat ?

 

Le titre de votre mandat -  Rapporteur spécial sur "la situation de droits de l'homme dans les territoires palestiniens" - implique une juridiction régionale qui traite objectivement toutes les parties. Et Pourtant le mandat actuel examine seulement "les violations d'Israël."

 

En effet, le 16 juin 2008, vous avez admis que votre mandat était ouvert aux défis sur la " partialité et le caractère unilatéral." Vous avez ajouté : "de telles plaintes ont un  considérable mérite’

 

De même, l'impartialité de votre mandat n’a elle pas été aidée par vos actions à soutenir  la position du Hamas lequel se vante du terrorisme contre des civils et qui stipule dans sa charte l’attaque de Juifs et des Nations unies ?

 

En effet, comme rapporté dans le journal Ma'an, l'Autorité palestinienne elle-même vous a demandé de démissionner, pour les raisons que vous avez exposées- ils vous considèrent "un partisan du Hamas."

 

L'été dernier, vous avez publié un dessin montrant un chien sanguinaire portant un couvre tête religieux  juif. Le Haut commissaire a qualifié cet acte "antisémite" et "répréhensible". Le Premier Ministre britannique David Cameron l'a aussi condamné.

 

En parlant dans cette chambre l'année dernière, le Secrétaire général Ban Ki-moon a dit : "Pour ce Conseil des Droits de l'homme pour accomplir son mandat, il doit être impartial et juste. Cette chambre ne peut pas être un endroit gouverné par la tromperie ou les intérêts spéciaux."

 

Se référant à vous, il a exposé :

"Récemment, il y avait un Rapporteur Spécial qui a suggéré qu'il y avait un une dissimulation apparente dans les attaques terroristes 2001 sur les États-Unis. Je veux vous dire, clairement et directement. Je condamne cette rhétorique incendiaire.

 

C'est absurde –c’est un affront à la mémoire de plus de 3,000 personnes qui sont mortes dans cette tragique attaque terroriste.»

 

Finalement, vous donnez votre approbation à ce livre que je tiens dans mes mains, "l’errance de qui ?" qui est rempli d'attaques non seulement contre Israël, mais contre des Juifs et le judaïsme. 

 

Son contenu est si grave que 20 activistes palestiniens, y compris Omar Barghouti et Ali Abunimah, le fondateur de l'Intifada Électronique, a dénoncé le livre et son auteur pour  racisme et antisémitisme. 

 

M. Falk, est-ce que ces actions sont compatibles avec les principes des Nations unies ? Contribuent-elles à l'objectivité de votre mandat et de ce Conseil ?

 

Merci, Madame la Présidente.

 

(Traduit par Jean Vercors)