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Un collaborateur de l’Oneg Shabbat parmi d’autres : Shmuel Breslaw (1920-1942)

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22 Avril 2013

 

Depuis l'enfance, j'ai entendu les témoignages bouleversants de ceux de ma famille qui, par miracle, ont échappé à la Shoah. Parmi toutes ces évocations, celle de mon grand-oncle, Shmuel Breslaw, sioniste, dirigeant du mouvement Hachomer Hatsaïr, combattant du ghetto de Varsovie, est celle à laquelle je repense à chaque fois que je foule le sol d'Israël, cette terre qu'il a tellement rêvé, cette terre vers laquelle il a fait monter tellement de juifs avant la Shoah. Son Alyah, il planifiait de la faire plus tard, pour ne pas abandonner ses frères de combat à Varsovie. Il mourra à 22 ans dans le ghetto...

 

Merci à mon petit cousin Élie Cetlin qui signe le texte ci-après de ne pas l'avoir oublié.

 

Karine Breslaw

 

Ce chapitre est tiré du travail de fin d’études de maturité fédérale d’Élie Cetlin, Les Archives clandestines du Ghetto de Varsovie, les Archives Emmanuel Ringenblum 1939-1942, Neuchâtel, Lycée Denis-de-Rougemont, 6 novembre 2009, pp. 29-36. Mentor: Hugues Scheurer, professeur d’histoire.

 

Si j’ai choisi de parler plus particulièrement de Shmuel Breslaw c’est non seulement parce qu’il est un membre de ma famille, mais aussi et surtout pour son engagement politique et social et pour les valeurs qu’il défendait. Le 28 juillet 1942, à la fin de la première semaine de « l’action de liquidation » vers Treblinka, des représentants de trois mouvements de jeunesse, ha-Shomer ha-Tzaïr, Halutz Dror et Akiva88 se réunirent dans les locaux de Dror he-Halutz à la rue Dzielna à Varsovie pour fonder l’Organisation juive de combat (Żydowska Organizacj Bojowa/ŻOB). La direction de cette nouvelle organisation était assurée par Shmuel Breslaw, Yitzhak Zuckerman, Josef Kaplan Cywia Lubetkin, Modechai Tenenbaum. Mordechai Anielewizc, absent de Varsovie, les rejoindra et c’est à lui que sera confié le commandement de l’insurrection du ghetto, en avril 1943. Leur objectif : ne pas restreindre leur action de résistance armée au ghetto de Varsovie, mais l’étendre à travers toute la Pologne grâce au réseau développé par chacune de ces organisations de jeunesse89. Avant que la guerre n’éclate, les jeunes de ces Mouvements, portés par le rêve sioniste du retour, se préparaient à immigrer en Palestine, en Eretz Israël90.

Journée nationale du Souvenir de la Déportation au Wagon du Souvenir du Camp des Milles

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22 Avril 2013

 

Maryse Joissains Masini, maire d'Aix-en-Provence, présidente de la Communauté du Pays d'Aix ; Gérard Deloche, conseiller municipal délégué aux Affaires militaires et aux Anciens Combattants, Victimes de Guerre ; le Conseil municipal, l'Union des déportés, internés, familles de disparus et fusillés de la Résistance aixoise, la fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation, l'association du Wagon du Souvenir et du site-mémorial des Milles, le Comité d'entente d' associations d' Anciens Combattants et patriotiques du pays d'Aix, l' Union locale des Anciens Combattants, vous prient de bien vouloir honorer de votre présence les cérémonies organisées à l' occasion de la Journée nationale du Souvenir de la Déportation, dimanche 28 avril 2013.

Le décès de Pierre Drai

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22 Avril 2013

 

Par Nathan Rivière

 

Le grand magistrat s’est éteint le jeudi 18 avril à Paris, à l’âge de 86 ans.

 

Né le 3 juillet 1926 à Constantine, Pierre Drai a commencé sa carrière comme avocat stagiaire à Alger avant d’être nommé, en 1949, suppléant à Tunis où il restera plusieurs années jusqu’à devenir juge. Après une étape à Grenoble, il est ensuite nommé juge au tribunal de Grande Instance de Paris en 1965, où il fera toute sa carrière comme juge de siège. En 1988, il devient le premier président de la Cour de cassation, un poste prestigieux qu’il honorera jusqu’en 1996. Durant ces huit années à la tête de la plus haute instance judiciaire de France, Pierre Drai a mis à profit sa capacité de travail, mais aussi son énergie et sa courtoisie pour tenter de réformer cette institution. La rendre plus efficace et ses décisions plus cohérentes.

Décès du Prix Nobel François Jacob, à l’âge de 92 ans

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22 Avril 2013

 

Avec Le Figaro – JSSNews 

 

François Jacob est mort vendredi à l’âge de 92 ans. Prix Nobel de médecine en 1965, avec André Lwoff et Jacques Monod, pour ses travaux sur le contrôle génétique des synthèses enzymatiques et virales, il avait combattu avec les Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale. Auteur de nombreux livres, il fut l’un des rares scientifiques admis à l’Académie française. «Enfant, j’ai parfois rêvé être un autre», racontait-il dans La statue intérieure, un ouvrage autobiographique d’une profondeur saisissante publié en 1987 chez Odile Jacob, la maison d’édition fondée par sa fille deux ans plus tôt. Il n’aura en réalité jamais cessé d’être lui-même. «Je porte en moi, sculptée depuis l’enfance, une sorte de statue intérieure qui donne une continuité à ma vie, qui est la part la plus intime, le noyau le plus dur de mon caractère. Cette statue, je l’ai modelée toute ma vie», écrivait-il alors.

La communauté juive d'Égypte enterre sa doyenne

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19 Avril 2013

 

La présidente de la minuscule communauté juive d’Égypte, Carmen Weinstein, a été enterrée jeudi 18 avril 2013 dans l’émotion dans un cimetière en déshérence, symbole d’une communauté « mourante » qui ne compte plus que quelques dizaines de membres.

Belgique/Shoah : le 19 avril 1943, attaque du XXè convoi Malines/Auschwitz

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19 Avril 2013

 

Le 19 avril 1943, alors qu’au même moment, le ghetto de Varsovie se soulève contre la machine de guerre hitlérienne, 1.636 Juifs du camp de Malines (Belgique) embarquent à bord du convoi XX qui part vers Auschwitz-Birkenau. 

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