Question : Le 24 avril 2005, de nombreuses commémorations se sont déroulées en Arménie et dans bien d’autres pays du monde pour rappeler qu’il y a 90 ans, presque toute la population arménienne de l'est de l'Anatolie a été massacrée ou déportée dans le désert syrien où peu ont survécu. Le génocide a coûté la vie à 1,5 million d'Arméniens entre 1915 et 1917. Que représente pour vous ces années épouvantables ?
Question : Siona vient de faire paraître en page entière un encadré dans l’édition du 17 avril 2004 du quotidien israélien Maariv. Le même appel sera également publié dans le Yediot Aharonot et le Jérusalem Post (édition en langue anglaise) très prochainement. Pourquoi cette initiative?
Question : Catherine Coquio, vous êtes Professeur en littérature comparée à l’Université de Poitiers. Vous venez de préfacer Œuvres de Primo Levi (1). Primo Levi est aujourd’hui un auteur mondialement connu, lu et étudié dans les écoles et les lycées. On sait qu’il doit cette célébrité à son témoignage majeur d’Auschwitz, Si c’est un homme, écrit au lendemain immédiat de la seconde guerre mondiale. Et pourtant, cet auteur fameux reste mal connu. Pour quelles raisons selon vous ?
Question : Que pensez-vous de la manière dont on a parlé de la Shoah à la dans les médias, lors des commémorations qui ont été organisées en janvier 2005, à l’occasion du 60ème anniversaire de la libération des camps d’extermination ?
Ida Rozenberg-Apeloig représente l’Association de Mémoire Juive de Paris.