Conformément à ses statuts, le Crif a procédé à l'élection de ses vice-Présidents et du trésorier au cours du Comité directeur du 26 mars 2024.
La Commission de la condition de la femme – CSW de l’ONU s’est tenue à New York du 11 au 22 mars 2024. Le Crif faisait partie de la délégation française menée par la Ministre Aurore Bergé et a pu assister aux différents événements organisés par les États membres et les organisations de la société civile.
À la suite des graves incidents qui se sont déroulés à Sciences Po le 12 mars dernier, la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale auditionnait ce 26 mars 2024 différents représentants de l’enseignement supérieur.
Le 12 mars 2024, à l’occasion de son déplacement à New York, le Crif a été invité à prendre la parole lors d’un panel organisé par Hadassah : « Documenter les crimes sexuels du Hamas contre Israël et demander justice ».
Pour combattre la désinformation sur le conflit actuel et son déclenchement par le Hamas, il faut revenir aux racines de cet antagonisme. Lundi 25 mars 2024, le Crif Alsace a organisé une conférence avec Georges Bensoussan sur l’origine du conflit israélo-arabe à la source du 7 octobre 2023.
L’essayiste Gilles Kepel vient de publier Holocaustes. Israël, Hamas et la guerre contre l’Occident (Éditions Plon). Le très renommé islamologue décrypte ici la source et la signature islamiste de l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre qui, relève-t-il, « reste le plus grand pogrom subi depuis la Seconde Guerre mondiale » et constitue « un traumatisme sans précédent » (trop oublié en France) pour la population israélienne. Il évoque les objectifs du Hamas, consistant à isoler Israël sur la scène internationale, et ceux du gouvernement de Benyamin Netanyahou, notamment celui d’éliminer le numéro un du Hamas, Yahya Sinouar. Ce type de résultat militaire apparaît, dans l’analyse de Gilles Kepel, comme l’une des conditions préalables, pour Benyamin Netanyahou, à la suspension des opérations de Tsahal contre le groupe islamiste. D’où « la course de vitesse » actuelle.
En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, l’islamologue souligne « le rôle central » que joue l’Arabie Saoudite dans la perspective d’un « après », « l’intérêt » du Royaume saoudien, observe-t-il, étant un retour de la paix dans la région avec le projet d’un État palestinien qui ne soit pas sous-direction du Hamas pro-iranien. Il relève l’importante influence de l’Égypte à Gaza, notamment en matière de renseignement, et analyse l’attaque terroriste de l’État islamique (Daech) en Russie.