Le Crif présente les résultats d’une enquête réalisée par l'Ifop sur « le regard sur Israël et le conflit israélo-palestinien après les attaques terroristes du 7 octobre ». De cette enquête, – riche en enseignements, se dégagent des axes essentiels., notamment le soutien d'une majorité de Français à la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas. Ce sondage montre également une crainte des Français de l'importation de ce conflit sur le territoire national.
Jeudi 26 octobre 2023, au soir, les visages des personnes retenues en otage par le Hamas depuis le 7 octobre 2023 ont été projetés sur les façades de la Mairie de Paris Centre, des 7ème et 19ème arrondissements.
À l'initiative du Crif, une opération « poussettes vides » a été lancée à Paris, mais aussi à Nice et Marseille. Dans chacune des poussettes, le visage de l’un des enfants retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. Le Crif a également accompagné une initiative citoyenne de projection des portraits des otages sur la façade de mairies parisiennes.
Mercredi 25 octobre 2023, le Crif a tenu une conférence de presse en présence d'Ofir, Shani, May et Moran, israéliennes venues raconter l'histoire de leurs proches retenus en otage par le Hamas à Gaza et demander la libération de l'ensemble des otages et l'intervention de la Croix Rouge internationale.
Mardi 24 octobre 2023, les envoyés spéciaux à la lutte contre l'antisémitisme se sont réunis à Paris sous l'égide du Congrès juif mondial, de la Commission européenne et de l'UNESCO.
L’ancien Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Professeur de droit public (Université Paris II) est Président du « Laboratoire de la République » (think tank). Il nous déclare que « le combat à mener, pour la liberté et contre le terrorisme, ne souffre pas de bémol ni de relativisme ». À ses yeux, la clairvoyance impose d’«être sans réserve en lien avec les parties prenantes de la paix, dont on sait qu’elle se fera nécessairement sans le Hamas, qu’elle se fera d’abord en ayant éliminé le Hamas, organisation porteuse de mort pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens ». En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, il ajoute : « il faut éviter l’embrasement du Proche-Orient tout en étant très lucide sur le rôle des uns et des autres. Il faudra le moment venu réviser certains axes stratégiques de la diplomatie du « monde libre ». La realpolitik avec certains régimes peut avoir un effet boomerang », précise-t-il dans cet entretien.
En France, il dénonce une série de complaisances coupables : « Il ne faut pas faire semblant, comme certains, de ne pas voir cette politique d‘expansion de l’islamisme politique qui a comme corollaire des violences de tous ordres. La société française comme les sociétés européennes sont défiées par cette violence ». Il définit le contour du combat actuel: « Ce n’est pas une guerre de religions et encore moins une guerre entre la laïcité et les religions : c’est une guerre entre la liberté et ses ennemis. »