Les révélations sur un trio de néonazis soupçonné d'une dizaine de meurtres racistes en Allemagne ont secoué l'opinion. Surveillés dans les années 1990 après la découverte d'un atelier de fabrication de bombes artisanales à Iéna, dans l'ex-Allemagne de l'Est, les trois jeunes extrémistes étaient ensuite passés dans la clandestinité. Repérés à la suite d'un cambriolage, les deux hommes, Uwe Böhnhardt et Uwe Mundlos se sont données la mort au terme de leur cavale la semaine dernière. La femme, Beate Zschäpede, après avoir mis le feu à l'immeuble qu'ils occupaient à Zwickau, en Thuringe, dans l'ex-RDA, s'est rendue à la police. Stéphane François, historien et politologue spécialiste de l'extrême droite (voir son blog ici), analyse pour lexpress.fr ce que l'on sait des milieux néo-nazis.