Mario Stasi, président de la Licra, remonte sur scène pour un concert exceptionnel au Théâtre Libre le 17 décembre, mettant sa voix et son talent au service de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Dans ce texte – tiré d’un conférence donnée début avril à Columbia – Pierre Birnbaum revient sur l’exceptionnalisme américain, dans lequel Salo Baron voyait la promesse d’un bonheur possible pour les Juifs, à l’abri de la persécution. Mais, alors qu’on assiste à une flambée de l’antisémitisme aux États-Unis, cet espoir a-t-il toujours du sens ? Fin analyste, Pierre Birnbaum éclaire la manière dont, après le 7 Octobre, les angoisses liées à la déstabilisation de la synthèse judéo-américaine viennent reconfigurer les modalités du rapport des Juifs américains au pouvoir et à l’État d’Israël.
Beaucoup parle du « génocide » à Gaza comme d’une évidence et se battent pour que ce mot s’impose. Le juriste Yann Jurovics, spécialiste de droit international, revient sur la construction dans l’histoire des juridictions internationales de cette notion et rend compte de la confusion, consciente ou inconsciente, de ceux qui l’instrumentalise à des fins politiques.
Cet article vise à donner un sens aux suites des événements du 7 Octobre, au cours desquels environ 1 200 Israéliens et non-Israéliens ont été violés, torturés, kidnappés et massacrés par le groupe terroriste Hamas. Les suites auxquelles je fais référence concernent la réaction presque immédiate dans le monde entier autour de la question singulière de la riposte d’Israël (ou, plus exactement, de la période ayant précédé ladite riposte) aux événements du 7 Octobre plutôt qu’aux événements eux-mêmes. Cette réaction a unifié des groupes disparates et supplanté pratiquement toutes les autres questions politiques et sociales ; dans le monde entier, un nombre de participants sans précédent a clamé des slogans quasiment universels. C’est la spontanéité de cette réaction, et sa capacité d'entraînement, qui doivent nous interroger.