La CICAD tiendra un stand d’information à Nyon, lundi 3 février de 18h à 20h

en face du théâtre de Marens (hauteur du 5, route du Stand).

La venue en Suisse de l’activiste Dieudonné, qui a fait de l’antisémitisme son fonds de commerce, mobilise à nouveau la CICAD. Que ce soit sur scène ou dans ses vidéos, Dieudonné n’a qu’un leitmotiv : dénoncer « le puissant lobby de youpins sionistes », accusé d’organiser « l’hégémonie esclavagiste américano-sioniste ». Cette libération de la parole antisémite n’est pas sans conséquence, comme en témoigne ce slogan entendu lors du « Jour de colère », le 26 janvier dernier à Paris : « Juif, casse-toi, la France n’est pas à toi ! ». Dieudonné est ainsi devenu le chef de file d’un mouvement antisémite hétéroclite et non un « humoriste controversé ». Notre pays n’est malheureusement pas épargné par ce fléau.

Par Alain Grabarz, Délégué de l'Hahomer Hatzaïr

Shulamit Aloni est décédée dans la nuit de jeudi 23 à vendredi 24 janvier 2014.

Elle a été une figure marquante de la gauche sioniste. Née en 1928 à Tel-Aviv, elle a été membre du mouvement de jeunesse Hachomer Hatzaïr. Durant la Guerre d'Indépendance, elle a combattu dans les rangs du Palmach. Membre du parti travailliste dans les années 50, elle a travaillé dans l'éducation, engagé le combat pour le renforcement de la démocratie tout en animant des débats à la radio. Elue en 1965 à la Knesset, elle s'y est distinguée par ses interventions en faveur des droits civiques et contre la coercition religieuse. En 1973, elle quitte le parti travailliste pour fonder le RATZ, parti luttant pour les droits civiques et la paix. Elle participa quelques temps au premier gouvernement d'Itzhak Rabin jusqu'en 1974.

Les thèmes de la IVe Convention Régionale n’ont pas été choisis au hasard et, comme le précisait Roland Elbez, Président de la Commission « Vigilance » dans son introduction, l’antisémitisme et la montée des Populismes ont été débattus à chaque convention, signe des temps… alors que les crimes de haine contre les juifs que l’on croyait, à tort, disparus à Auschwitz, resurgissent !

L'association ARES (Association pour la Recherche et l'Enseignement de la Shoah) propose, pour son Universté d'été qui aura lieu les 9, 10, et 11 juillet 2014 à Marseille, de mener une réflexion sur la manière dont le cinéma conduit à considérer la Shoah. Ce projet prendra la forme de rencontres cinématographiques lors desquelles chaque participant interviendra sur un film de son choix.

Une allée Sabine et Miron Zlatin a été inaugurée, vendredi 24 janvier 2014, à Castelnau-le-Lez en présence de quatre enfants cachés à Izieu qui ont dû leur survie à leur départ de la maison d'Izieu, avant la date fatidique de la rafle du 6 avril 1944. 

« Il vous appartient que la vigilance ne soit pas un vain mot, un appel qui résonne dans le vide de consciences endormies (...) Votre responsabilité est de ne pas céder aux amalgames, à toutes les confusions (...) Sachez faire preuve de discernement, alors que le temps nous éloigne toujours plus de ces évènements, faisant de la banalisation un mal peut-être plus dangereux que la négation. (...) Notre témoignage existe pour appeler à incarner et à défendre ces valeurs démocratiques qui puisent leurs racines dans le respect absolu de la dignité humaine, notre legs le plus précieux à vous, jeunesse du XXIème siècle. »

C’est le message de Simone Veil, lu par Denise Toros Marter, elle aussi déportée à 16 ans à Auschwitz, devant les jeunes écoliers, collégiens et lycéens rassemblés pour la cérémonie officielle régionale organisée au camp des Milles pour la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah.