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Les Violons de l’Espoir à Monaco

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23 Avril 2013

 

Interview du col. Yaacov Perez, initiateur du projet :

 

Pouvez-vous nous présenter le projet des « Violons de l’espoir » ?

 

L'idée de ce concert est née d'une double rencontre. Je suis ami de longue date avec Benny Boret, directeur de la société évènementielle Musical Chairs. Ensemble, nous avons rencontré le légendaire Maître luthier Amnon Weinstein, lequel s'était vu confier des violons retrouvés à la fin de la Deuxième Guerre mondiale dans les camps libérés et les ghettos vides, presque entièrement détruits. Amnon Weinstein a rendu ces instruments à la vie, ce qui est très émouvant, car certains d'entre eux ont permis à leurs musiciens de sauver leur vie, ou bien de l'adoucir un tant soit peu dans les conditions atroces de la Shoah. Benny a eu l'idée de créer autour de ces Violons un évènement musical de grande qualité qui serait aussi porteur d'espoir et de paix. 

François Jacob, résistant, biologiste, humaniste (citations)

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23 Avril 2013

 

Le résistant

 

L'appel du 18 juin 1940, discours prononcé à l'occasion du quarantième anniversaire (Le Monde du 25 juin 1980) :

 

L'exceptionnel dans l'appel du 18 juin, c'était d'abord la rencontre de vérités simples, parce que le droit de la France se confondait avec les droits de l'homme et le patriotisme avec la liberté. C'était aussi la rébellion, l'insubordination du soldat à des ordres jugés indignes, parce que l'obéissance du Français à l'intérêt et à l'honneur du pays doit l'emporter sur l'obéissance du militaire à ses chefs.

 

(...) Même si Hitler avait réussi, même si l'Allemagne nazie avait gagné la guerre, l'appel du 18 juin et les opérations menées par quelques groupes de Français libres et de résistants seraient restés pour témoigner, comme sont restés pour témoigner ces mots gravés dans la pierre des Thermopyles : " Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts pour obéir à ses lois. "

Le bulletin vidéo de Jerusalemplus TV

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22 Avril 2013

 

Ci-dessous le journal TV de la 2e chaine israélienne du 22 avril 2013, traduit en français.

Nouvelles du terrorisme et du conflit israélo-palestinien

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22 Avril 2013

 

Ci-contre, en fichier PDF téléchargeable, le dernier bulletin du centre Meïr Amit d’information sur les renseignements et le terrorisme. Au sommaire, les dernières attaques à la roquette contre Israël et la démission de Salam Fayyad.

AQMI menace à nouveau la France

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22 Avril 2013

 

MEMRI Middle East Media Research Institute - dépêche Fr. n° 419

 

AQMI dans Q & R (Questions et réponses) : Nous ne sommes pas derrière la menace de faire sauter la Tour Eiffel, mais "nous la soutenons et appelons tous les musulmans à prendre la France, ses intérêts et ses compatriotes pour cibles..."
 

Un collaborateur de l’Oneg Shabbat parmi d’autres : Shmuel Breslaw (1920-1942)

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22 Avril 2013

 

Depuis l'enfance, j'ai entendu les témoignages bouleversants de ceux de ma famille qui, par miracle, ont échappé à la Shoah. Parmi toutes ces évocations, celle de mon grand-oncle, Shmuel Breslaw, sioniste, dirigeant du mouvement Hachomer Hatsaïr, combattant du ghetto de Varsovie, est celle à laquelle je repense à chaque fois que je foule le sol d'Israël, cette terre qu'il a tellement rêvé, cette terre vers laquelle il a fait monter tellement de juifs avant la Shoah. Son Alyah, il planifiait de la faire plus tard, pour ne pas abandonner ses frères de combat à Varsovie. Il mourra à 22 ans dans le ghetto...

 

Merci à mon petit cousin Élie Cetlin qui signe le texte ci-après de ne pas l'avoir oublié.

 

Karine Breslaw

 

Ce chapitre est tiré du travail de fin d’études de maturité fédérale d’Élie Cetlin, Les Archives clandestines du Ghetto de Varsovie, les Archives Emmanuel Ringenblum 1939-1942, Neuchâtel, Lycée Denis-de-Rougemont, 6 novembre 2009, pp. 29-36. Mentor: Hugues Scheurer, professeur d’histoire.

 

Si j’ai choisi de parler plus particulièrement de Shmuel Breslaw c’est non seulement parce qu’il est un membre de ma famille, mais aussi et surtout pour son engagement politique et social et pour les valeurs qu’il défendait. Le 28 juillet 1942, à la fin de la première semaine de « l’action de liquidation » vers Treblinka, des représentants de trois mouvements de jeunesse, ha-Shomer ha-Tzaïr, Halutz Dror et Akiva88 se réunirent dans les locaux de Dror he-Halutz à la rue Dzielna à Varsovie pour fonder l’Organisation juive de combat (Żydowska Organizacj Bojowa/ŻOB). La direction de cette nouvelle organisation était assurée par Shmuel Breslaw, Yitzhak Zuckerman, Josef Kaplan Cywia Lubetkin, Modechai Tenenbaum. Mordechai Anielewizc, absent de Varsovie, les rejoindra et c’est à lui que sera confié le commandement de l’insurrection du ghetto, en avril 1943. Leur objectif : ne pas restreindre leur action de résistance armée au ghetto de Varsovie, mais l’étendre à travers toute la Pologne grâce au réseau développé par chacune de ces organisations de jeunesse89. Avant que la guerre n’éclate, les jeunes de ces Mouvements, portés par le rêve sioniste du retour, se préparaient à immigrer en Palestine, en Eretz Israël90.

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