Discours du 19 mars 2014 au Trocadéro
Il y a deux ans, jour pour jour, la haine des Juifs arrachait à la vie Jonathan, Arié et Gabriel Sandler, ainsi que Myriam Monsonego. La France était sous le choc face à ces jeunes vies abattues dans l'enceinte sacrée d'une école. Notre présence, ce soir, témoigne de notre volonté farouche de ne jamais oublier. Nos pensées vont aux victimes, celles de Toulouse et celles de Montauban. Nos pensées vont à Ilan Halimi, assassiné, il y a déjà huit ans. Nos pensées vont à leurs familles, ici présentes. Chers Amis, après l'évocation de ces tragédies, qui peut croire que l'antisémitisme est un mal bénin ? Qui peut croire que les mensonges déversés sur le peuple juif, et sur l'Etat d'Israël, sont anodins ? L'antisémitisme n'est pas qu'un mot, n'est pas une opinion. C'est une idéologie qui tue. Et la haine des Juifs, nous sommes réunis, ce soir, pour dire que ça suffit !