Le CRIF en action

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Publié le 21 Juillet 2014

Allocution de Roger Cukierman à la Cérémonie du 72ème anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv - 20 Juillet 2014

Monsieur le Premier Ministre,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les représentants des Autorités militaires, civiles et religieuses,

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et Messieurs,

Cette cérémonie  nous rappelle une des périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité.

 1942, le début du grand massacre des Juifs d’Europe.

 C’était il y a 72 ans, les générations se succèdent. L’oubli menace. Un oubli qu’il faut combattre.

12.884 juifs ont été raflés les 16 et 17 juillet 1942, et conduits au Vel d’Hiv proche du lieu de cette cérémonie. Cette rafle faisait suite à  deux ans de mise à l’écart des Juifs par un statut spécial transformant les Juifs en gibier. Une rafle commise par des Français, des fonctionnaires en uniforme.

 Et parmi ces Juifs tant d’enfants dont l’humanité pouvait attendre des génies ou plus vraisemblablement des gens ordinaires. Des enfants sans descendance. Ces  enfants de la rafle du Vel d’Hiv, tous partis si vite dans les chambres à gaz, et pas un seul survivant  parmi ces 4.051 enfants.

 Des enfants dont Serge Klarsfeld et son Association des Fils et Filles de Déportés ont su retrouver des photos prises dans l’instantané d’un bonheur que rien n’aurait dû interrompre. Ils posaient, endimanchés pour cet événement que représentait à cette époque une séance de photographie.

 Et ces enfants, comme leurs parents, ont été avilis, dans des conditions de promiscuité et d’hygiène honteuses, tout près d’ici au Vel d’Hiv.

Et puis, ils ont été livrés à l ‘ennemi, dans des wagons à bestiaux. Et à l’arrivée, des chiens, des soldats, la chambre à gaz et le four crématoire.

Peu à peu les survivants disparaissent. Comment  ne pas rendre hommage aux rares déportés survivants qui nous guident dans le devoir de mémoire.

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Publié le 21 Juillet 2014

Allocution du Premier Ministre Manuel Valls lors de la cérémonie du 72eme anniversaire de la Rafle du Vel d'Hiv.

Paris, dimanche 20 juillet 2014. Discours du Premier ministre pour la Cérémonie commémorative à la Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français (Vel d’Hiv)


Mesdames, messieurs les ministres,

Monsieur le président de l’Assemblée nationale,

Mesdames, messieurs les parlementaires,

Madame la maire de Paris,

Messieurs les présidents du CRIF et du Consistoire Central israélite de France,

Monsieur le Grand rabbin,

Mesdames, messieurs,

L’honneur d’une nation, sa grandeur c’est de reconnaître ce qui, un jour, a fait son
déshonneur. Le déshonneur de la France, ce lieu en porte la cicatrice béante, c’est d’avoir
été complice de l’occupant, en envoyant vers une mort certaine des femmes, des hommes,
des enfants, parce qu’ils étaient juifs.

C’est cette horreur, ce déshonneur que nous regardons aujourd’hui en face, comme nous
le faisons depuis 1993 et l’instauration d’une journée nationale commémorative. Et c’est
l’honneur de la France d’assumer son histoire, de se rassembler dans le souvenir des
disparus pour transmettre la mémoire de la Shoah, cette destruction des Juifs qui porta
atteinte à l’essence même de ce qu’est l’humanité.

Et comment ici ne pas repenser aux larmes des enfants arrêtés, qui ne comprenaient pas
ce que leur voulaient les "grands" ? Comment ne pas imaginer la terreur des adultes
parqués, qui pressentaient le sort qui leur était réservé ? Lieu de larmes, de terreur, lieu
de départs vers la mort, tel fut le Vélodrome d’Hiver en ce mois de juillet 1942, il y a 72
ans.

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Publié le 18 Juillet 2014

Crash du Boeing 777 en Ukraine

Le CRIF présente ses condoléances aux familles des victimes de l’attentat commis contre l’avion de Malaysia Airlines.

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Publié le 18 Juillet 2014

Interview Roger Cukierman à l'intention de la Communauté Juive de France

Le Président du CRIF s’est adressé aux Juifs de France. Vous pouvez voir cet entretien ci-dessous.

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Publié le 18 Juillet 2014

Suite de la mission de solidarité du CRIF en Israël avec le Congrès Juif Mondial

La délégation du Congrès Juif Mondial en mission de solidarité en Israël a poursuivi jeudi 17 juillet 2014 sa visite dans le Sud d'Israël avec des rencontres au kibboutz Zikim, à la frontière de la bande de Gaza, puis à Sderot et à Shaar Haneguev, particulièrement touchés par les tirs de roquettes du Hamas.

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Publié le 17 Juillet 2014

Rencontre du Président du CRIF avec le Premier Ministre Manuel Valls

Roger Cukierman a été reçu ce 17 juillet 2014 par Manuel Valls. Le Premier Ministre comprend et partage l’émotion de la communauté juive devant les événements de dimanche touchant notamment plusieurs synagogues.

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Publié le 17 Juillet 2014

Le CRIF en mission de solidarité en Israël avec le Congrès Juif Mondial

Francis Kalifat et Yonathan Arfi, vice-Présidents du CRIF, participent depuis mardi 16 juillet 2014 à une mission de solidarité en Israël avec le Congrès Juif Mondial.

La délégation a notamment exprimé la solidarité des Juifs du monde aux Israéliens du sud du pays, particulièrement touchés par les tirs de roquette du Hamas.

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Publié le 17 Juillet 2014

Commémoration du 72ème anniversaire de la Rafle du Vél d’Hiv, en présence de Monsieur Manuel Valls, Premier ministre

Manuel Valls, Premier ministre, commémorera le 72ème anniversaire de la Rafle du Vél d’Hiv, Place des Martyrs Juifs du Vélodrome d'Hiver, Paris 15ème, dimanche 20 juillet 2014,

en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur,

Kader ARIF, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire,

et Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

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Publié le 16 Juillet 2014

Le Président de la République inquiet de la situation des Juifs en France

Au surlendemain de l'attaque contre la synagogue de la Rue de la Roquette à Paris, dans le cadre de la manifestation de soutien au Hamas, le Président de la République a reçu Roger Cukierman, Président du CRIF, accompagné de Gil Taieb, vice-Président. Au cours de l'entretien, Roger Cukierman a présenté les fortes inquiétudes des Juifs de France.  La communauté juive est angoissée par la progression de la haine antisémite. 

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Publié le 10 Juillet 2014

Remise des livres de condoléances aux familles de Guilad, Eyal et Naftali

Une délégation du CRIF a remis mercredi 9 juillet 2014 à Yossi Gal, Ambassadeur d'Israel en France, les livres des 1093 messages adressées aux parents de Guilad, Eyal et Naftali, les 3 adolescents enlevés le 18 juin dernier, puis assassinés par les terroristes du Hamas.  Ces livres seront remis aux familles.

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Six regards croisés au CRIF sur la violence à l’école

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Question : Bordeaux a reconquis le titre de champion de France 2009 de football, au nez et à la barbe de l’OM et, à Bordeaux, près de 25.000 supporteurs se sont rassemblés place des Quinconces pour assister à la remise de la coupe. Vous êtes content?

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25 Mai 2009
A la suite de l’émission de France 2 à laquelle vous avez pris part, 19 avocats de la défense du « gang des barbares » ont dénoncé des « atteintes graves à la présomption d’innocence et à l’indépendance de la justice ». Qu’en pensez-vous ?

Ces accusations me semblent bien lourdes au regard d’une émission qui a fait le choix d’un vrai débat de fond sur le procès des ravisseurs d’Ilan Halimi ! Je crois qu’il ne faut pas se laisser impressionner par les cris d’orfraies. Tout ce qui permettra à ce procès d’être l’occasion d’un débat public sur ce que cette tragédie révèle comme malaise dans notre société doit être encouragé.

Un procès doit-il avoir un rôle pédagogique ?

La loi, comme la sanction ont parfois une fonction pédagogique. Elles viennent rappeler les limites fixées par l’ensemble des citoyens pour continuer à vivre-ensemble. Cette dimension est essentielle pour le procès d’un acte antisémite aussi grave, qui s’inscrit dans les milliers d’autres commis sur notre territoire depuis le début des années 2000.

Vous avez fait le clown à Genève pour dénoncer « le cirque » du Durban 2. En fin de compte, quel est le bilan de cette réunion ? Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il ne fallait pas aller à Genève ?

Le bilan de ce sommet pose une question lourde à tous les militants des droits de l’homme. Un chef d’état raciste et ne cachant pas ses volontés d’extermination a ouvert les débats d’une conférence mondiale contre le racisme, tandis qu’une organisation antiraciste reconnue en a été expulsée. Par ces faits, je crains que le conseil des droits de l’homme de l’ONU ait signé l’inversion des valeurs humanistes qu’il est censé défendre, et le succès des pays les plus méprisants des droits de l’homme. Pour cette raison, une réforme de la gouvernance de cet organe m’apparait indispensable et urgente. Je regrette que la France ait participée à cette conférence, parce qu’elle y a ainsi conféré une part de légitimité. Mais à ceux qui prétendent qu’il ne fallait pas que les ONG se rendent à Genève, je réponds que le meilleur endroit au monde pour dénoncer la mascarade de Durban 2 était sans aucun doute à quelques mètres du Président iranien.

Vous avez été invité à la réunion annuelle de l’American Jewish Committee. Quelle est la perception qu’ont les Juifs américains de la situation des Juifs en France ?

J’ai été très marqué par cette rencontre annuelle, qui a réuni 700 personnes pendant trois jours autour d’ateliers thématiques, de grandes conférences. Les juifs américains sont très soucieux de la situation des Juifs de France, et relativement inquiets devant les 350 actes antisémites qui ont été commis sur notre territoire pendant qu’Israël faisait la guerre au Hamas. Pour ma part, je reviens de cette réunion confortée dans l’idée qu’à l’image de ce que nous faisons dans les collèges avec le programme Coexist (www.coexist.fr) ou de notre engagement aux côtés d’associations de quartiers, c’est en construisant des ponts avec d’autres populations que nous pourrons garantir l’avenir des Juifs de France.

Pensez-vous qu’une organisation comme l’UEJF peut critiquer le gouvernement israélien ou doit être inconditionnellement alignée sur les positions des dirigeants israéliens, quels qu’ils soient ?

Il faut soutenir inconditionnellement le droit à l’existence de l’état d’Israël et ne jamais manquer une occasion de promouvoir la paix.

Alec Borenstein : les couleurs de Tel-Aviv

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20 Mai 2009
A l’occasion du centenaire de Tel-Aviv, Hagalleria (45 rue Crozatier 75012 Paris) expose jusqu’au 6 juin des peintures d’Alec Borenstein sur le thème : « Alec : Tel-Aviv à vif ».

Pourquoi avoir choisi Tel-Aviv comme lieu privilégié de votre peinture ?

Tel Aviv est un des thèmes privilégiés dans ma peinture (il y en a d'autres comme :Freud, les citrons, les nappes à carreaux ..), mais Tel Aviv n'est pas le lieu de ma peinture! C'est là peut-être l'originalité d'une œuvre qui oscille entre un réalisme très sévère et un certain onirisme.
Car c'est dans mon atelier parisien dans sa lumière grise que je peins Tel Aviv, inondée d'une lumière jaune et de couleurs vibrantes. Comme l'a écrit le poète Yéhuda Halévi : "Mon cœur est en Orient, mais je suis aux confins de l'Occident".

Vous avez une nostalgie particulière pour la rue de votre enfance, la rue Mapu. Pourquoi ?

C'est la rue où j'ai grandi. Elle conserve des souvenirs d'une enfance idéalisée par le temps qui passe ...Dans une de mes toiles, je me revoie enfant dessinant la rue Mapu, dans une autre, "Le cheval rouge», la maison violette -l'ancien hôtel Bristol-est reconstituée d'après un de mes dessins d'enfance.
La rue Mapu porte en elle la quintessence de ce qu'est Tel Aviv pour moi : ses maisons de style Bauhaus, ses petites cours, le soleil ardent et la mer à quelques pas.

Tel-Aviv a 100 ans. Quel est votre regard de citoyen et de peintre sur cette ville ?

Je dirai que je suis heureux de constater les efforts faits pour préserver, au moins au cœur de la ville, le caractère particulier de Tel Aviv : les proportions humaines de ses maisons à trois ou quatre étages entre lesquelles poussent des ficus, des arbustes et des palmiers.
En 100 ans, la petite bourgade est devenue une véritable métropole, avec une activité économique et culturelle d'une grande capitale en miniature... Mais ma peinture s'attache surtout à son charme le plus authentique.

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