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LFI ne dispose à l’issue des élections que de 75 sièges. Même en tenant compte du nombre de députés élus sous l’étiquette du Nouveau Front Populaire (NFP), le groupe est très loin de la majorité de 289 élus et n’est pas en posture d’imposer la composition du prochain gouvernement.
Dans la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, une majorité de députés ne sont ni LFI ni RN. Il existe de nombreuses possibilités permettant d’éviter l’entrée au gouvernement de LFI et des députés les plus infréquentables.
LFI assume le recours à la violence dans la droite ligne de la stratégie de « tout conflictualiser » (Jean-Luc Mélenchon, 2012).
Jean-Luc Mélenchon a été condamné en 2019 pour incitation à la rébellion.
Le parti a fait élire Raphaël Arnault, fiché S, condamné à 4 mois de prison avec sursis pour violence en réunion, responsable de la Jeune Garde, elle-même mise en cause dans de nombreuses agressions.
Après les attaques du 7 octobre, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, et Rima Hassan, députée européenne, ont été entendues dans le cadre d’enquêtes pour « apologie du terrorisme ». Les élus LFI n’ont jamais su qualifier le Hamas de terroriste, bien qu’il figure sur la liste des organisations reconnues comme telles par l’Union européenne (et donc par la France).
Lors de la réforme des retraites, le député Louis Boyard a appelé les lycéens et étudiants au blocus de leur établissement.
Le député Thomas Portes s’est fait photographier posant le pied sur un ballon représentant la tête du ministre du travail.
Le parti est aussi un fervent soutien du franco-palestinien Salah Hamouri, affilié au FPLP (organisation reconnue comme terroriste par l’Union européenne) et ayant plaidé coupable dans le projet d’assassinat d’un rabbin.
L’ex-député Adrien Quatennens a émis l’idée d’une marche vers Matignon pour faire pression sur le Président de la République (tweet du 9 juillet 2024).
Rima Hassan a menacé de mener une insurrection contre l’Élysée (tweet du 28 mai 2024).
Les élus LFI ont régulièrement recours à une attitude et un langage outranciers : « Mangez vos morts » (Danièle Obono), « bande de tafioles de merde » (Sophia Chikirou), « T’es un porc, barre-toi de là » (David Guiraud à Meyer Habib), drapeau palestinien brandi au sein de l’hémicycle de l’Assemblée par Sébastien Delogu et Rachel Keke...
Alors que LFI revendique 360 000 adhérents, l’association de loi 1901 « La France insoumise » ne compterait en réalité que trois adhérents, selon Le Parisien. Ces trois adhérents - Manuel Bompard, Mathilde Panot et Maxime Charpentier - très proches de Jean-Luc Mélenchon, seraient les seuls à pouvoir engager juridiquement et financièrement le parti.
Contrairement à la plupart des grands partis, LFI n’a pas d’élections internes. Aucune instance ni responsables n’ont été élus par les militants. En décembre 2022, Manuel Bompard a pris la tête du parti sans vote ni consultation des militants.
Tout désaccord au sein de LFI ne se résout que par l’exclusion des « dissidents ».
Le déni démocratique de LFI, dénoncé par ses propres alliés, a conduit à l’échec des coalitions auxquelles LFI appartenait.
LFI annonce qu’il gouvernera par décret et par recours à l’article 49.3, après avoir fortement critiqué ces mêmes recours par le gouvernement sortant.
LFI apporte un soutien systématique à des dictatures ennemies de la démocratie et des droits de l’homme (Russie de Poutine, Syrie d’Al-Assad, Venezuela de Chavez et Maduro…).
LFI rejette l’accusation d’antisémitisme en affirmant que ses membres n’ont pas été condamnés pour ce motif. Pourtant :
- Les Insoumis n’hésitent pas à qualifier leurs adversaires de « racistes » même s’ils n’ont pas été condamnés pour ce motif (« Jordan Bardella, c’est Emmanuel Macron en plus raciste et xénophobe », Manon Aubry).
- Huit membres de la Jeune Garde, mouvement fondé par le député LFI Raphaël Arnault et qui assure régulièrement le service d’ordre du parti, sont mis en examen pour violences en réunion suite à une agression antisémite commise le 27 mai 2024 à Paris.
LFI recycle régulièrement de nombreuses théories antisémites et complotistes, alimentant ainsi un « antisémitisme d’atsmosphère » :
- Les Juifs comme peuple déicide : « Je ne sais pas si Jésus était sur la croix, je sais qui l’y a mis, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes » (J.-L. Mélenchon)
- Les Juifs contrôlent la politique : « Retraite à points, Europe allemande et néolibérale, capitalisme vert, génuflexion devant les ukases arrogants des communautaristes du Crif : c’est non » (J.-L. Mélenchon à propos de la défaite du parti travailliste anglais), « À la demande du Crif » (Rima Hassan à propos d’une décision du ministre Stéphane Séjourné).
- Les Juifs contrôlent les médias : « Même propriétaire, même mensonge » (J.-L. Mélenchon au sujet de Patrick Drahi).
- Les Juifs sont racistes : « Il reproduit beaucoup de scénarios culturels. [...] Tout ça ce sont des traditions qui sont beaucoup liées au judaïsme » (J.-L. Mélenchon pour expliquer le conservatisme d’Éric Zemmour).
- Recours à des formules à double sens : « peuple supérieur » (J.-L. Mélenchon), « caste média-tique » (J.-L. Mélenchon), « dragons célestes » (David Guiraud), « rescapée » (Mathilde Panot, à propos d’Élisabeth Borne), « ne pense pas français, pense finance internationale » (J.-L. Mélenchon, à propos de Pierre Moscovici), « retenu par la laisse de ses adhésions » (J.-L. Mélenchon, à propos de Jérôme Guedj qui refuse de parler de génocide à Gaza)...
- Jean-Luc Mélenchon estime que celui-ci est « résiduel » alors même qu’il a augmenté de 1 000 % après le 7 octobre.
- Après le viol d’une jeune fille juive à Courbevoie, Aymeric Caron a relativisé ce drame en refusant de le dénoncer et en s’indignant plutôt qu’un autre crime commis en février n’ait pas été médiatisé