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Ariel Goldmann, Président du Fonds social juif unifié (FSJU) et Élie Korchia, Président du Consistoire central étaient présents.
La discussion a porté sur la situation au Proche-Orient et son impact sur la vie des Juifs en France, notamment en ce qui concerne l'Alyah.
Ariel Amar a fait remarquer que jusqu’à présent, hormis un projet de vie, réfléchi et construit, ce n’est ni le terrorisme ni l’antisémitisme en soi qui pouvait motiver réellement une Alyah mais ce sentiment d’abandon ou d’indifférence à leur souffrance que pouvaient ressentir certains juifs en France. Mais à la suite des attaques du 7 octobre une évolution notable s’est produite dans le traitement médiatique de la situation au Proche-Orient, beaucoup plus éthique, ainsi qu’une perception beaucoup plus équilibrée du conflit au Moyen-Orient par nos concitoyens. Ainsi, le sentiment d’indifférence a cédé la place au renforcement du sentiment d’appartenance à la Nation française, ce qui pourrait influencer différemment la décision des Juifs de faire leur Aliyah malgré la flambée de l’antisémitisme en France.