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Après sa fermeture en 2009, l’ancienne prison a été préservée de la démolition parce qu’elle avait été l’antichambre de la mort pour les 10 000 victimes des politiques de répression et d’extermination menées par Klaus Barbie à Lyon à partir de février 1943.
Pour cela, depuis 2014, Montluc est l’un des dix hauts lieux de mémoire nationale.
Selon la Directrice de Montluc, « la nouvelle exposition souhaite aborder l'architecture d'une prison qui n’a cessé d'évoluer au cours du XXème siècle ».
Menacé par ce projet qui vise à dédier le site à l’histoire globale de la prison, retirant ainsi son caractère propre au Mémorial, le Procureur Jean-Olivier Viout, Président du Conseil d’Orientation et les associations membres, dont le Crif Auvergne Rhône-Alpes (ARA), s’y sont fermement opposés. Ils ont rencontré le Directeur de cabinet de la Secrétaire d'État en charge de la Mémoire, Patricia Miralles. De son côté, Serge Klarsfeld, Président des Fils et Filles des déportés juifs de France, est intervenu au plus haut niveau de l’État.
Le 8 mai 2023, in situ, le Président de la République Emmanuel Macron tranchait en affirmant : « Ce lieu, Montluc, mué en haut lieu de la mémoire nationale grâce à l’engagement de beaucoup, devient pour nous tous, un Mémorial de la Résistance, de la Déportation et des crimes de guerre nazis, sur lequel veillera désormais la Présidence de la République ».
Faire vivre la mémoire de ceux qui sont passés à la prison de Montluc est un devoir.
Cet endroit où les murs parlent devient un Mémorial de la Résistance, de la déportation et des crimes de guerre nazis, sur lequel veillera désormais la Présidence de la République. pic.twitter.com/gOpdKyywD4
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 8, 2023