Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier – D’une barbarie à l’autre

28 Octobre 2024 | 289 vue(s)
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Actualité

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Les femmes, Daech et le Djihad
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19 Novembre 2015
Catégorie : Actualité

« Une femme retranchée dans l’appartement, qui a activé son gilet explosif au début de l’assaut, est morte »

Vendredi soir en l'espace de moins d'une heure, la France a connu le plus grave attentat jamais perpétré sur son territoire. En l’espace d’une trentaine de minutes, des terroristes ont attaqué la capitale à 7 endroits avec une minutie et une détermination macabres. 129 morts, 350 blessés dont 100 dans un état très grave. Les chiffres donnent le tournis. Moins de 48 heures après cette nuit d’horreur, n’en déplaise à certains, il est juste le temps de pleurer.

Des visages sur nos morts
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14 Novembre 2015
Catégorie : Actualité

Les réseaux sociaux se sont mobilisés pour retrouver les personnes portées disparues, ceux dont nous n’avions pas de nouvelles. Les Amis, les familles, les anonymes partagent descriptions, photos et espoir.

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
#JeNaiPasPeur
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14 Octobre 2015
Catégorie : Actualité

8H30. Au moment où les employés de la mairie qui font la circulation rangent leurs gilets jaunes, dans les classes, les écoliers ouvrent livres et cahiers. Alors que les hommes sortent de l’office du matin, croisant ceux qui distribuent l’édition du jour du quotidien Israël Hayom, les lycéens patientent à l’arrêt de bus, smartphone en main. Si le rideau de fer des boutiques est encore fermé pour une demi-heure, le cafetier lui prépare déjà son 17e café afour. Voilà à quoi ressemble la vie matinale à Raanana, petite ville près de Tel-Aviv. Et puis hier, mardi, tout a basculé.

Je suis Israélien, je suis Charlie
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13 Octobre 2015
Catégorie : Actualité

Il est temps d'affirmer haut et fort que les islamistes veulent tuer des juifs !

Réaction suite à la nomination de l'Arabie Saoudite au Conseil des Droits de L'Homme.

L'Europe doit se mobilier pour le sort des réfugiés

Portrait de Olivier Rafowicz
Tel Aviv sur Seine
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12 Août 2015
Catégorie : Actualité

La ville blanche sera à l'honneur demain sur les berges de Paris Plage

Un bébé palestinien a été brûlé vif et ses parents ont été grièvement blessés vendredi lorsque des extremistes israéliens ont mis le feu à leur maison en Cisjordanie.
Un acte abominable , Israel doit prendre toutes les mesures nécessaires afin d'éliminer le terrorisme juif.
 

Iran's Ayatollahs were behind the bloody attack that hit the Jewish community center in Buenos Aires in 1994 that killed 84 and injured 230.

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Je ne comptais pas en parler. En cette fin de Souccot, comment évoquer autre chose que le Simhat Torah de l’an dernier et les scènes atroces que nous avons vues sur les réseaux sociaux où elles étaient exhibées avec fierté par leurs auteurs et accueillies avec enthousiasme par beaucoup de leurs concitoyens ?

C’est aux familles d’otages que vont mes pensées. Je peux me représenter ce que ressentent des parents qui viennent de perdre leur enfant, mais pas ce que ressentent des parents qui depuis un an se demandent si leur enfant est vivant ou mort, et dans le premier cas, savent qu’il est en enfer.

Un an entier…
Des propos anti-israéliens ont scandé les interventions d’un Président de la République en mal de visibilité et en déshérence de politique intérieure. Ses déclarations qui se voulaient gaulliennes et menaçantes mais n’étaient que mensongères et blessantes ont mis en lumière l’insignifiance actuelle de la voix de notre pays. Beaucoup en ont décrit le caractère futile, et, eu égard à la gravité de la situation présente et aux incertitudes sur les jours prochains (Iran, élections américaines…) je ne voulais pas commenter ces soubresauts d’une moraline douteuse.

Contrairement à beaucoup de ses homologues occidentaux, Emmanuel Macron ne s’est pas réjoui de la mort de Sinwar. Probablement était-il mécontent, car Israël avait eu l’audace de ne pas l’écouter quand il réclamait à Gaza un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Celui-ci aurait placé le chef sanguinaire du Hamas en posture de résistant glorieux face à la machine de guerre israélienne. Dans un monde où l’image compte plus que la réalité, c’était une recette infaillible pour encourager les imitateurs…

Si j’écris sur ce sujet, c’est après l’accusation de barbarie appliquée à Israël dans une surenchère verbale vraiment insupportable. Depuis des années les critiques d’Emmanuel Macron envers le Hezbollah sont pesées au cordeau, gardant une imaginaire distinction, probablement concoctée par un esprit subtil du Quai d’Orsay, entre une branche militaire et une branche politique, évitant de lui attribuer la responsabilité dans l’explosion du port de Beyrouth et de lui rappeler l’assassinat de 58 parachutistes français en 1983. Le Président parle du Liban comme s’il était un modèle de démocratie, alors que, comme le souligne le journaliste Christophe Ayad, le Hezbollah n’est pas un État dans l’État, mais est devenu un État au-dessus de l’État.

Sa raison d’être est de servir par son arsenal de protection à un Iran qui n’a pas développé des moyens de défense suffisants. L’Iran est le seul donneur d’ordre du Hezbollah avec un seul objectif proclamé : la destruction d’Israël.

Un Hezbollah hors d’état de nuire fragilise l’Iran, régime obscurantiste terrifiant, meilleur allié de Poutine et ennemi implacable de tout ce à quoi nous attachons de l’importance dans nos démocraties si apeurées.

Oui, la guerre contre le Hezbollah ne tue pas seulement des militants armés mais des civils innocents dont certains sont des enfants. Non, il n’est pas question de nier les souffrances des Libanais dans la tourmente. Mais nombre d’entre eux, qui n’osent le dire publiquement, savent que le Liban était incapable de se débarrasser de ce cancer, tout comme la France de 1944 était incapable de se défendre seule contre les nazis et leurs collaborateurs.

Personne, pourtant, sinon Philippe Henriot et ses criminels acolytes, n’a osé qualifier les bombardements alliés sur les villes normandes d’actes barbares. Ils étaient nécessaires. La guerre est terrible et quand l’ennemi est le nazi ou le Hezbollah, ce ne peut pas être un combat à fleuret moucheté.

Et puisqu’il parle de barbarie peut-on rappeler au Président de la République que lui-même a été chef de guerre au Moyen-Orient ? La France faisait partie d’une coalition internationale pendant les batailles de Mossoul et de Raqqa. Les forces aériennes françaises ont pilonné ces deux villes qui ont été rasées à 80 %. On estime à au moins 15 000 les pertes civiles pour 8 000 combattants tués de Daech. Il y a eu au moins 1,3 millions de réfugiés.

Le Président Macron n’a eu alors de cesse de se féliciter de la contribution française à l’éradication de Daech. C’était parfaitement justifié et il n’a évidemment jamais utilisé le terme de barbarie pour qualifier son action. Pourtant les morts n’étaient pas tous, très loin de là, des combattants de l’État islamique…

Cette différence de terminologie provient-elle du fait que le Hezbollah serait un mouvement honorable alors que Daech ne l’était pas, ou bien du fait qu’Israël n’a pas les mêmes droits d’agir que la France ? Deux graves et immorales erreurs d’appréciation…

 

Richard Prasquier, Président d’honneur du Crif

 

 

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