Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier – Chana Tova : une fin d’année inoubliable

02 Octobre 2024 | 15 vue(s)
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Actualité

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

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Aujourd’hui est traditionnellement une journée de purification spirituelle ou tout au moins de réflexion sur l’année qui vient de se dérouler. Il n’est pas besoin de souligner que cette réflexion prend un relief particulier compte tenu de l’année que nous avons vécue.

C’est cette veille de Roch Hachana que le régime iranien a choisie pour lancer 180 missiles balistiques sur Israël.
Pour les chiites, le Nouvel an (qui a eu lieu cette année en juillet) est la commémoration du malheur des malheurs, la mort de l’imam « martyr » Hussein au cours de la bataille de Kerbala en 680.

Le communiqué officiel des Gardiens de la Révolution relatant l’attaque de missiles parle de la nation « noble et martyrisée de l’Iran ». Pour les mollahs iraniens, leur pays, depuis Hussein, est donc une nation martyre. Pour tous ceux dont le bon sens n’a pas été détruit par l’idéologie, c’est leur régime qui martyrise l’Iran.

Ce communiqué prétend aussi que cette attaque est « conforme aux droits légaux de l’Iran et aux lois internationales », et prévient Israël que s’il réagit militairement il s’exposera à de nouvelles attaques « encore plus écrasantes et destructrices ».

Malgré ces paroles victorieuses et martiales, il n’y a pas la moindre précision sur les conséquences de l’attaque et, en dehors des mollahs, bassidji et pasdarans les plus obtus, les Iraniens auront donc compris qu’il s’agit d’un échec cuisant pour le régime.

« Les coups du Front de la Résistance contre le corps décrépit et en décomposition du régime sioniste seront encore plus écrasants », avait prétendu l’ayatollah Khamenei. J’aurais tendance à dire « décrépit lui-même ».

Il est à noter que l’attaque iranienne n’a été accompagnée par aucun soutien du fameux « Axe de la Résistance ». Même s’il ne semble pas que le Hezbollah possède des missiles balistiques à longue portée, et qu’il ne pouvait donc pas aider à saturer le système Arrow III qui a détruit les missiles iraniens, l’absence de participation du Hezbollah en soutien à cette offensive iranienne en dit long sur son affaiblissement. Le monde démocratique et le Liban devraient en être reconnaissants à Israël. On a vu que cela n’a pas été tout à fait le cas…

Une autre remarque concerne les Américains. Joe Biden n’a pas lésiné son approbation de la liquidation de Nasrallah. Il n’a pas non plus lésiné son soutien à Israël au cours de l’attaque iranienne. On dit beaucoup que les Américains sont immobilisés par la perspective des élections, mais il faut peut-être se rappeler que Biden avait promis qu’il ne laisserait jamais l’Iran posséder l’arme nucléaire. Un rapport publié en juillet par la Direction du Renseignement américain a donné de très inquiétantes informations sur l’avancement des Iraniens. Est-il possible que le président Américain en tire la conclusion que c’est le moment ou jamais d’empêcher ce régime criminel d’acquérir l’assurance survie nucléaire avec le poids qu’elle ferait peser sur le monde libre ?

Une troisième remarque, à propos de la position française. Elle repose sur une image du Liban qui avait sa validité il y a cinquante ans, avant que ne commence la guerre civile dans le pays. Il ne semble pas que la diplomatie française ait averti le Président de la République que la situation avait changé depuis cette époque. La posture paternaliste d’une France soutenant le petit frère libanais et l’appel à un cessez-le-feu sans rappeler les crimes du Hezbollah et sans en citer le nom, marquera un point haut des rodomontades nationales, un point bas de l’influence de notre pays dans le monde et un sommet d’exaspération pour les Juifs de France.

Une dernière remarque, une confirmation plutôt, sur Jean-Luc Mélenchon et son tweet lunaire au moment des envois de missiles iraniens sur Israël. On savait qu’il était infréquentable, mais je pense que ceux qui continuent de le fréquenter sont désormais eux-mêmes infréquentables…

Chana Tova !

 

Richard Prasquier, Président d’honneur du Crif

 

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