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Publié le 14 Juin 2022

La minute Geek - Kiligi : le réseau social qui vous veut du bien

Chaque semaine, le Crif vous propose une plongée dans le monde de la tech et de ses outils. Mettez votre costume de geek, c'est parti !

Les enfants et les ados sont les plus fragiles quand il s’agit de contenu violent ou de haine en ligne, y compris le cyber harcèlement. Et si la solution était de les faire migrer vers un réseau social bienveillant ? Lancé il y a moins d’un an, le réseau social Kiligi a pour ambition d’apporter écoute, aide et soutien à chacun, sans jugement.

Le réseau social a été créé par un papa concerné par la santé mentale de ses enfants et de leurs amis, surtout au moment de l’épidémie de Covid. Guillaume Vilain, qui est instituteur, s’est alors entretenu avec des professionnels de santé, des jeunes, et des développeurs pour concevoir l’application Kiligi.

Comment ça marche ?

Sur l’appli, on ne poste pas de photos, encore moins de contenu filtré. Pas de contenu politique, pas d’appel à la haine. Le seul appel que l’on peut y lire est l’appel à l’aide, si des jeunes sont en difficulté. On ne poste qu’un bref statut, et une émotion. Seuls les textes et les emojis sont autorisés. Comme un journal intime participatif. Chacun peut alors apporter soutien et encouragements à la personne qui a posté une émotion. Comme le dit le fondateur de l’application, « cette application a été conçue comme un outil, une oreille attentive pour des jeunes en manque d’attention. »

Kili-minute-Geek

Capture d’écran - Kiligi

Qui se cache derrière ?

Des bénévoles s’assurent de la modération ainsi que des partenaires de l’application. Par ailleurs, chaque profil étant relié avec un numéro de téléphone, si une personne se comporte mal et est bloquée, elle ne pourra plus recréer de compte.

Comment les jeunes sont aidés ?

Les bénévoles et les modérateurs sont aussi là pour détecter des jeunes en difficulté avec notamment des idées noires ou des tendances suicidaires. S’ils détectent un comportement de la sorte, ils rentrent en contact avec le jeune voire avec les secours.

Quelles sont les perspectives d’évolution ?

L’objectif est maintenant de se rapprocher des établissements scolaires afin de créer des partenariats et d’étendre le nombre d’utilisateurs et de bénévoles afin que chacun puisse avoir une plateforme où exprimer ses sentiments et émotions !

 

Sophie Taïeb