Hommage - Dominique Bernard, professeur de français lâchement assassiné par la barbarie islamiste

Près de trois ans, jour pour jour, après l’assassinat de Samuel Paty, l’histoire et sa barbarie se répètent. Tout comme son collègue, Dominique Bernard enseignait. Il enseignait les lettres, il enseignait la liberté d’expression, l’universalisme… il élevait les consciences et transmettait les valeurs de la République française à ses élèves, inlassablement. 

Dominique Bernard, 57 ans, était professeur de français au collège Gambetta-Carnot d'Arras, agrégé de lettres modernes, père de trois filles, issu d'une famille d'enseignants et marié à une professeure d'anglais. Dominique Bernard était un symbole de la République et de l'enseignement. 

Samedi, lors de la remise du Prix Samuel Paty à la Sorbonne, la Première Ministre, Élisabeth Borne a rappelé que « L’école est un sanctuaire […). Quand un enseignant est attaqué, ce n’est pas seulement la République qui est visée : c’est son avenir qui est menacé [...] Nous ne céderons rien à la violence. Nous lui ferons face et nous la combattrons ».

Face à la violence et au terrorisme islamiste, nous ne renoncerons pas. Nous continuerons à défendre la République. pic.twitter.com/v7AFuIVPsM

— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) October 14, 2023

Le Ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse était l'invité du Journal télévisé de 20 heures sur TF1 dimanche soir. Avec une grande fermeté, Gabriel Attal a rappelé que si l'École a été « durement frappée », elle est « debout » et « ne se laissera pas terrorisée ». À propos de la minute de silence respectée dans les établissements scolaires lundi 16 octobre, il a indique qu'il « ne tolérerait aucune contestation, aucune protestation durant cet hommage. Il y aura un signalement nominatif de toute contestation avec une saisie du procureur de la République ». 

"L'école doit rester un sanctuaire, on doit toujours être plus en sécurité. De ce point de vue, il y a eu des progrès. C'est probablement le plan de mise en sûreté qui a permis d'éviter un carnage absolu" à Arras, assure @GabrielAttal. Néanmoins, "il faut aller plus loin'. pic.twitter.com/9alEQOWzFv

— TF1Info (@TF1Info) October 15, 2023

Sur le réseau social X (anciennement Twitter), le Ministre de l'Éducation nationale a également rappelé que l'École était un sanctuaire. 

Pour vaincre la barbarie et le terrorisme, protéger nos élèves, et garantir que l’École soit toujours le sanctuaire qu’elle ne devrait jamais cesser d’être.

Nous devons rester unis.
Unis pour surmonter cette nouvelle épreuve.
Unis pour notre École.

— Gabriel Attal (@GabrielAttal) October 13, 2023

Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a réagi dès vendredi, rappelant que « tuer un enseignant, c'est à nouveau poignarder la France au coeur ». « C'est une menace pour la France comme pour toutes les démocraties car l'islamisme déteste nos libertés, ici comme partout où il frappe. »

Tuer un enseignant, c'est à nouveau poignarder la France au cœur.

L'idéologie qui a armé ce terroriste porte un nom : l'islamisme.

C'est une menace pour la France comme pour toutes les démocratie car l'islamisme déteste nos libertés, ici comme partout où il frappe.#Arras

— Yonathan Arfi (@Yonathan_Arfi) October 13, 2023

Le Crif adresse ses pensées émues à la famille et aux proches de Dominiquer Bernard ainsi qu'aux personnels de l'Éducation nationale.