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Publié le 3 Avril 2024

« Guerre Israël-Hamas : le jour d’après » : une conférence de l’INSS organisée par le Crif

Mercredi 20 mars 2024, le Crif organisait une conférence à l’occasion de la venue à Paris d’une délégation de l’Institute for National Security Studies (INSS), think tank israélien reconnu.

À l’occasion de sa venue à Paris, une délégation de l’Institute for National Security Studies (INSS) a été reçue au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) pour une conférence exceptionnelle. Manuel Trajtenberg, Directeur exécutif, Carmit Valensi, Directrice du pôle Région nord, et Ofer Shelah, Directeur du pôle Stratégie militaire, sont intervenus pour livrer leur expertise sur le conflit opposant actuellement Israël au Hamas dans la bande de Gaza, ainsi que ses implications pour toute la région. 

 

Manuel Trajtenberg a tout d’abord tenu à expliquer l’état d’esprit dans lequel se trouve la population israélienne depuis les attaques terroristes du 7 octobre, afin de mieux comprendre la perception des choses et les politiques qui en découlent. Au-delà du traumatisme vécu, les Israéliens font face à une triple incompréhension : comment le Hamas, que l’on croyait contenu, a-t-il pu préméditer une telle attaque et mettre en oeuvre une stratégie d’une telle ampleur ? Comment le monde, à commencer par l’ONU, peut-il être si hésitant à l’idée de condamner les attaques du 7 octobre ? Comment un tel pogrom a-t-il pu se produire en Israël alors qu’on y croyait les Juifs en sécurité ?  

 

Les experts ont ensuite livré leur regard sur les implications géopolitiques du conflit. Carmit Valensi a ainsi rappelé que le conflit ne se limitait pas à deux parties (Israël et le Hamas), mais qu’il fallait l’envisager de manière régionale compte tenu du nombre de proxies impliqués. Ofer Shelah a d’ailleurs insisté sur la nécessité d’envisager une solution diplomatique à long terme par la création d’une structure à l’échelle de la région. S’il a rappelé le rôle majeur joué par les États-Unis, il a cependant averti que le sort du Moyen-Orient ne pouvait dépendre de la seule date des élections américaines. L’Europe aurait donc intérêt à s’imposer pour contrebalancer, et c’est à travers elle que la France pourrait prendre part au règlement du conflit. 

 

Dans les échanges avec les participants, les experts de l’INSS ont notamment eu l’occasion d’aborder les fractures politiques qui divisent la population israélienne et le besoin d’unité qui se fait progressivement ressentir. 

 

 

 

L’intégralité de la conférence est à retrouver sur ce lien : 

 

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