Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Blog du Crif - Nasrallah et "l’entité israélienne"

09 Juillet 2021 | 185 vue(s)
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Actualité

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Gad Weil est le Président du MJLF (Mouvement juif libéral de France).

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

Portrait de Gil Taïeb
Blog du Crif - Hors Normes
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18 Octobre 2019
Catégorie : Actualité

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pour connaître le destin du Livre noir et de ses auteurs, je vous invite à découvrir le documentaire intitulé « Vie et Destin du Livre noir. La destruction des Juifs d’URSS ». Diffusé le dimanche 13 décembre à 22h40, sur France 5. Puis en replay pendant 30 jours sur Francetv.fr

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Il n’y a pas des individus dans l’entité israélienne, tous sont des colons.  Hassan Nasrallah, qui n’a jamais dit autre chose et qui n’est pas le seul à penser ainsi, résume de façon glaçante, en quelques mots prononcés le 5 juillet, ce qui interdit de rêver à la paix: le rejet catégorique d’un état israélien, que ce soit sur les lignes de la guerre des Six Jours, sur la ligne verte de 1949, sur les lignes du plan de partage de 1947, ou sur celles de la Commission Peel de 1937. L’ "entité" israélienne, ce n’est rien. Nada.

Et les Juifs qui l’habitent ne se définissent que par un attribut, celui de "colon", autrement dit, ils n’existent pas en tant qu’êtres humains. Les Juifs ont déjà connu ça dans leur histoire.

Qu’on ne vienne donc pas dire que le problème est celui des "territoires occupés". La phrase de Nasrallah est sans équivoque. Tous les Israéliens sont des occupants, de la Méditerranée au Jourdain. Le journaliste qui avait lancé l’expression de bébé colon après l’assassinat d’une famille entière, appréciera que les enfants soient mis au même rang que les adultes. Mais pour Nasrallah, le nourrisson de Tel Aviv est aussi colon que le bébé décapité de l’implantation d’Itamar.

En quoi le Liban, le pays dont, caché dans son bunker, Nasrallah domine la vie politique et militaire, et probablement économique, est-il concerné par l’occupation israélienne ? En rien. Depuis 21 ans, Israël a quitté le pays. Ah pardon, il y a les fermes de Sheba, cette colline inhabitée à la frontière du Golan que les cartes attribuaient à la Syrie mais que celle-ci a comme par hasard octroyée au Liban une fois qu’elle l’avait perdue après la Guerre des Six Jours, histoire de pérenniser entre le Liban et Israël un contentieux territorial particulièrement aberrant…

Nasrallah a récemment critiqué de façon virulente l’idée d’accorder la nationalité libanaise aux Palestiniens réfugiés au Liban, lesquels y sont d’ailleurs discriminés légalement dans tous les domaines, c’est la FIDH, Fédération Internationale des Droits de l’Homme qui le dit. Les naturaliser ? Vous n’y pensez pas ! Ces Palestiniens sont trop précieux par l’exhibition victimaire qu’on en fait et il faut neutraliser ces plans diaboliques des impérialistes et de leurs valets.

Nasrallah, ce champion de leur cause, serait-il insensible à la souffrance des réfugiés palestiniens ? Il est vrai qu’il n’y a pas de chiites parmi eux, et c’est en Iran que Nasrallah prend ses ordres. C’est l’Iran qui a créé le Hezbollah en 1982, c’est Khamenei qui a nommé Nasrallah à sa tête en 1992. C’est l’Iran qui a donné au Hezbollah la tâche d’effectuer les attentats qui ont parsemé son histoire: les attentats contre l’Ambassade américaine et les forces d’interposition française et américaine en 1983, celui de la rue de Rennes en 1986, celui de l’Amia contre la communauté juive d’Argentine en 1994, l’assassinat de Hariri et bien d’autres. Aujourd’hui le Hezbollah est une armée hyper équipée qui n’attend que le signal de l’Iran pour procéder à des attaques sur Israël potentiellement bien plus dangereuses que celles du Hamas. Ce chantage plane aussi sur les négociations sur le nucléaire iranien. Évidemment cela entrainera des représailles, mais c’est tant mieux pour Nasrallah. Si les élites libanaises notamment chrétiennes, quittent ce pays dans un état catastrophique, cela ne fait que renforcer l’emprise du Hezbollah.

La politique française, y compris dans son hostilité à l’égard d’Israël, était en partie liée au fantasme du maintien d’une influence sur un Liban dont elle vantait le caractère multiculturel. Ce Liban-là s’est autodétruit. C’est l’Iran qui a gagné, à quel prix…

Et dire qu’il existe des individus pour prôner le même genre d’union multiculturelle entre les Israéliens et les Palestiniens !…