Bruno Halioua

Président de la Commission Souvenir du Crif

Le billet de Bruno Halioua - Les chiens des otages israéliens et les chimpanzés du zoo de Jérusalem

12 Février 2024 | 140 vue(s)
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Actualité

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

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Chronique de Bruno Halioua, diffusée sur Radio J, lundi 12 février à 9h20.

Nous avons été tous émus au début du mois de décembre par la libération de l’otage Mia Lemberg, 17 ans, tenant son chien Bella dans ses bras, près de deux mois après avoir été kidnappée à Gaza par des terroristes du Hamas. Son père Moshe Leimberg, a longtemps cherché l'animal après le 7 octobre, quand il a appris l’enlèvement de sa fille alors qu’elle était venu avec sa mère rendre visite à sa tante dans le kibboutz de Nir Yitzhak.

Il a été heureux de retrouver sa fille et sa femme mais il a été particulièrement surpris de voir la petite chienne blanche avec eux. Mia a expliqué qu’elle a cachée la chienne Bella sous son pyjama au moment où elle a été embarquée avec sa mère et sa tante dans un véhicule du Hamas. Au début les terroristes pensaient qu’il s’agissait d’une peluche puis ils l’ont autorisé à garder Bella une fois qu’ils se sont aperçus de leur méprise. Mia et sa mère ont déclaré aux journalistes que la présence de Bella dans les tunnels souterrains les avait considérablement renforcées pendant cette horrible épreuve. Mia a d’ailleurs expliqué : « J'ai eu la chance de pouvoir la garder pendant tout ce temps et de la ramener » tout en précisant « Elle m'a beaucoup aidée. Elle me tenait occupée. Elle m'a apporté un soutien moral. »

Dans le même ordre d’idée on s’est aperçu que les retrouvailles des otages israéliens avec leur chien leur a été d’une grande aide psychologique. Cela a été le cas par exemple pour les trois enfants de la famille Brocutch âgés respectivement de 4, 8 et 10 ans (Oria, Youval et Ofri) dont on a vu les moments de joie au moment où ils revus leur chien Rodney.

Ces deux histoires ne sont pas uniques comme l’a établi une récente publication de 27 années de recherche internationale, publiée dans la revue Anthrozoös, qui révèle les risques accrus pour la sécurité et le bien-être psychologique lorsque les gens sont confrontés à la menace d'une séparation forcée de leurs animaux de compagnie en situation de crise (Jasmine Montgomery, Zhanming Liang & Janice Lloyd (2024) A Scoping Review of Forced Separation Between People and Their Companion Animals, Anthrozoös).

Ils ont établi que les propriétaires animaliers qui ne peuvent emmener leur petit compagnon dans leur fuite, sont exposés à une plus grande détresse psychologique en cas de catastrophe naturelle, de divorce à la suite de violences. Ils ont montré que le souci de la sécurité et du bien-être des animaux de compagnie et le manque de soutien sont des facteurs clés qui rendent les gens réticents à fuir leur domicile lorsqu'ils sont confrontés à une situation de crise. C’est pourquoi les auteurs de ce travail conseillent de prendre davantage en compte le sort des animaux de compagnie en cas de crise. Le conflit qui se déroule à Gaza a été l’occasion de constater le rôle essentiel des chiens pour le bien-être psychique des blessés de guerre.

C’est ainsi que l’officier de Tsahal Meitar Sela, a mis en place un service de visite à l’hôpital des traumatisés de guerre par des chiens qui leur apporte de la joie, des câlins et des moments de plaisir et de réconfort. C’est promis, la prochaine fois que j’irai en Israël, mon regard sur les chiens israéliens sera radicalement différent car on oublie trop souvent le rôle apaisant qu’ils peuvent jouer en cas de situation stressante. Mon admiration ne se limite pas aux chiens. J’ai désormais un grand respect pour les babouins du parc animalier du désert de Midbarium de Beersheva qui ont acquis le réflexe de se diriger immédiatement vers un abri à chaque fois qu’ils entendent la sirène d’alerte d’attaque de roquette.  Je me promets de leur rendre visite à ma prochaine visite en Israël.

J’irai également voir les chimpanzés du zoo biblique de Jérusalem qui  ont eu plus de mal à adopter le réflexe de se rendre aux abris en cas d’alerte au grand dam des soignants animaliers. Ce derniers ont trouvé une stratagème pour les faire précipiter à toute vitesse dans les abris en s’inspirant de ce cher Pavlov ( celui du réflexe). Les singes savent que quand ils se rendent à l’abri en cas de sirène, un soignant animalier les attend  avec une banane… 

 
Bruno Halioua
 
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