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Publié le 15 Mai 2024

7 octobre, Manifeste contre l'effacement d'un crime, un livre, un nom

7 octobre. Manifeste contre l'effacement d'un crime est un ouvrage mené à l'initiative de Guy Bensoussan, sous la direction de Sarah Fainberg et David Reinharc. Dans ce manifeste, 80 personnalités, dont le Président du Crif, Yonathan Arfi, s'érigent contre les silences autour des massacres du 7 octobre et le refus de les voir pour ce qu'ils sont : un crime contre l'humanité à visée génocidaire.

« Chaque exemplaire de ce livre porte sur la couverure le nom de l’une des 1 160 victimes et donc honore la singularité de chaque disparu, du nourrisson à la survivante de la Shoah, tous tués parce que juifs.

Ainsi "un livre, un nom" se veut un hommage à chacune des victimes dans son unicité irréductible tout autant qu’un manifeste contre l’effacement du crime, car notre engagement et notre deuil ne font qu’un.

À vouloir sans cesse contextualiser le 7 octobre, on engloutit sa signification en refusant de le voir pour ce qu’il est : un crime contre l’humanité à visée génocidaire. 

À rebours du négationnisme d’atmosphère qui se répand dans la rue comme sur la toile, l’ouvrage examine la portée du 7-Octobre et s’érige contre "l’amnistie morale" accordée aux assassins qu’évoquait Vladimir Jankélévitch. »

 

Dans cet ouvrage, plusieurs thèmes sont abordés : l'effacement d'un crime, la visée génocidaire de ce crime contre l'humanité, l'anatomie du mal, la France après le 7 octobre, ou encore la géopolitique de l'antisémitisme, la pensée woke, la thématique de la victime devenue coupable, etc. 

 

Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a contribué à cet ouvrage. Son texte, « L'abîme du 7 octobre » démontre combien le 7 octobre a été le moment du passage d'une époque à une autre, combien il y a une communauté de destin entre la condition juive diasporique et la condition juive israélienne. Le 7 octobre est un jour qui « fait césure ». « Il fait césure car les attaques perpétrées par le Hamas n'étaient pas seulement des attaques terroristes : il s'agissait de la mise en actes d'une pulsion exterminatrice. Monstruosité de l'infiniement grand : l'assassinat de 1 200 Israéliens et la prise en otage de 240 civils. Monstruosité de l'infiniement petit, dans l'ignominie qui s'est libérée chez chacun de ces terroristes individuellement, dans les mises en scène de mise à mort, dans les tortures, les viols.

Ce jour-là, beaucoup de nos certitudes se sont effondrées et cet événement a entraîné chez les Juifs un traumatisme et une résonnance avec des épisodes historiques, renvoyant les images des pogroms et des persécutions diasporiques dont l'Histoire juive était coutumière jusqu'à la création de l'Etat d'Israël. »

 

80 personnalités ont contribué à ce manifeste, à l'image de Gérard Larcher, Haïm Korsia, Bernard Attali, Élie Barnavi, Luc Ferry, François Heilbronn, Anne Hidalgo, ou encore, Bernard-Henri Lévy, Richard Prasquier, Manuel Valls, Iannis Roder, Boualem Sansal, Judith Cohen-Solal, Abnousse Shalmani, et tant d'autres... 

 

 

 

 

Contact presse : Anna Berreby, 06 12 03 17 65, anna@mabe.agency