Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Régine-Catherine et Bonet de Lattes, par Danièle Iancu-Agou

18 Avril 2018 | 141 vue(s)
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France

Jeudi 6 septembre s'est tenue la cérémonie d'échange des vœux entre les responsables de la Communauté juive, la Maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du Conseil régional d'Ile de France Valérie Pécresse.

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

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Régine-Catherine et Bonet de Lattes, par Danièle Iancu-Agou (*)

Directrice de recherche émérite au CNRS, professeure associée à l’Institut du Judaïsme Martin Buber de Bruxelles, membre de l’Académie des Sciences de Montpellier, Danièle Iancu-Agou, nous offre régulièrement des ouvrages érudits sur des sujets variés.

Dans la biographie croisée qu’elle nous propose, elle remonte le temps, quelque cinq cents ans en arrière, pour nous conter, à travers la destinée de deux personnages ? Régine-Catherine Abram et Bonet de Lattes, ce que fut la vie des Juifs en Provence médiévale.

L’auteur a utilisé, pour ce faire, des archives peu connues, découvertes en 1984, celles des notaires des Bouches-du-Rhône, notamment d’Aix. Paradoxalement, c’est à des scribes chrétiens, enregistrant en latin des mariages juifs que l’histoire juive proprement dite se reconstitue sous nos yeux.

On réalise, à la lecture de cet ouvrage très intéressant, combien les conversions au christianisme étaient monnaie courante, tout comme les divorces.

Danièle Iancou-Agou nous emmène de Draguignan à Aix en passant par Perthuis, Saint-Maximin, Trets, Apt, Arles, Digne, Lambesc, Manosque, Marseille, Salon et Tarascon.

Tout cela au temps du bon roi René, tolérant à l’égard de ses Juifs qu’il pressurait cependant avec bonhommie car, diantre, il fallait bien pourvoir à l’argenterie de la reine, à l’achat d’épices rares et d’animaux étranges. A la mort du monarque, en juillet 1480, la destinée des Juifs provençaux connaîtra un sort moins enviable.

A découvrir.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions du Cerf. Juin 2017. 358 pages. 24 €.