Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Le sel des larmes est parfois doux, de Joëlle Tiano-Moussafir

09 Janvier 2019 | 112 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Pascal Boniface a été débouté de sa plainte en diffamation contre Frédéric Haziza. Et l’épilogue de cette affaire est doublement essentiel.

 

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Gad Weil est le Président du MJLF (Mouvement juif libéral de France).

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Opinion

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Le sel des larmes est parfois doux, de Joëlle Tiano-Moussafir*

Quel étonnant récit ! Pour nous raconter l’histoire édifiante des Marranes, notamment du Portugal, l’auteur a choisi de nous narrer les aventures extraordinaires d’un curé qui, un jour de l’été 1896, décide de tout abandonner et de quitter sa paroisse pour aller à la rencontre de son destin à la recherche de ses mystérieuses origines.

Nous sommes à Castelo das Fontes, au nord du Portugal. Serafina, la fidèle servante du Padre Pinto constate avec étonnement la disparition de l’ecclésiastique. Une disparition qui a lieu peu après la rencontre du père avec un mystérieux inconnu de passage, l’« Escurecido», « Ephraïm L’Obscurci », un cordonnier à la laideur repoussante, simplet au premier abord.

C’est de la bouche d’Ephraïm que le père Pinto va découvrir le terrifiant secret : son origine juive. Pinto, mais c’est bien sûr : « Peï, Noun, Tav, Vav », « p,n,t,o » !

Pinto, mais c’est un patronyme juif !

Nous nous retrouvons dans l’archipel des îles du Cap-Vert où un village porte le nom inattendu de Sinagoga. C’est là, à Santo Antao que vit la belle Artémisia. C’est là aussi que des Marranes en fuite se sont mêlés à la population locale jusqu’à être complètement assimilés, absorbés.

Tandis que le Padre Pinto enquête sur son passé, Ephraïm parcourt le monde et se retrouve à Cavaillon puis, plus tard, au Congrès Sioniste de Bâle.

L’amour est, bien entendu au rendez-vous et, tout en continuant à assurer son sacerdoce dans une île qui se révèle particulièrement tolérante, le Padre, devenu Pai Padre, élèvera avec sa dulcinée, Artémisia, ses quatre enfants.

Très sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Zinedi. Septembre 2018. 144 pages. 14,90 euros.