Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali : JULIE ENTRE BIBLE ET CORAN de Par Colette Busidan

08 Mars 2017 | 50 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Pages

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

Nous sommes en Tunisie en 1954, peu avant l’autonomie interne puis l’indépendance du pays. Autrefois florissante avec plus de cent vingt mille âmes, la communauté juive commence à se défaire même si, dans l’île de Djerba, le pèlerinage de la Ghriba continue de faire recette et d’attirer beaucoup de monde.

Au foyer d’Élie et Ida, le drame est dans l’air. Julie, leur petite fille, leur Jouly chérie, est devenue folle. Alors qu’on rêvait de la marier à un bon fils de famille de la communauté, comme le fils de Lalo, qui n’arrête pas de tourner autour de leur maison, voilà qu’elle annonce aux siens qu’elle est amoureuse d’un certain Sam, vendeur de tissus…et musulman.

Pour cette famille juive particulièrement pieuse, c’est la catastrophe. Julie doit être bannie à jamais du domicile familial. Mais, pour la jeune fille, son choix est fait : l’amour est le plus fort. La fugueuse se retrouve en milieu arabe dans un environnement qui n’est pas le sien et qui va s’avérer particulièrement hostile. Warda, la mère de Sam, veuve depuis longtemps et qui  a élevé seule son enfant, est une bigote qui passe ses journées à prier et qui aurait bien vu son fils, son Sammy, épouser la belle Nour, son amie d’enfance. Mais une Juive !! Quelle déchéance ! Les pleurs et les supplications n’y feront rien et les deux amoureux se marieront civilement.

Dès lors Warda va vouer à sa belle-fille une haine profonde, cherchant par tous les moyens à la convertir à l’islam. Contre vents et marées, Julie fait face à l’adversité, tentant de maintenir en secret quelques pratiques juives.

Les années passent, la Tunisie est à présent indépendante. Comme de très nombreux Juifs, les parents de Julie décident d’aller vivre en Israël. Warda continue son travail de sape, reprochant à sa bru de ne pas avoir d’enfants. Au fil des ans, la passion de Sam se délite et, sur les conseils de sa mère, il envisage, bien que la polygamie ait été abolie en Tunisie le 1er janvier 1957,  de prendre une seconde épouse. La rupture est consommée : c’est le divorce. Julie se retrouve seule et n’a pour ami qu’un vieux Juif, Ba Yosef. Avec courage, elle se rapproche de sa communauté d’origine, fréquente une petite synagogue, trouve un emploi dans un hospice de l’O.S.E. à La Goulette et va même jusqu’à accepter de se remarier avec Simon, un tailleur juif. Le couple aura deux enfants, Albert et Marie.

Mais la malchance poursuit Julie depuis son aventure avec Sam. La mort rôde partout. Seule, vieille, Julie se retrouvera, en 2010,  à Djerba chez sa cousine Simha. Une vie, une triste vie, un beau roman dont les chapitres courts permettent une lecture agréable avec, au fil des pages, la découverte des mœurs et des coutumes du judaïsme tunisien. Très sympathique.

 

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Obadia. 2016. 306 pages. 20 €