La chronique (pas très casher) de Raphaela : Pessah is coming

15 Avril 2019 | 315 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
|
25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
|
24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Pages

Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Pages

Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Pages

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pessah is coming

Pessah… Encore une bonne petite histoire de miracles et de vengeance comme on les aime. Car Pessah, ça veut tout simplement dire « passant par-dessus », comme dans « D.ieu passa par-dessus les maisons juives lorsqu’Il tua les premiers-nés égyptiens ». Une sorte de saute-mouton donc avec une sanction un peu hardcore. Mais il faut dire qu’ils l’avaient un peu cherché. Être traité comme un ouvrier sri lankais sur un chantier dubaïote ça va bien deux minutes, ou deux cents ans et des poussières dans notre cas. Mais laissons les polémiques aux haters et concentrons-nous sur le sujet central de la plupart des fêtes juives en général et de ma vie en particulier : la bouffe. Pessah, c’est surtout l’occasion de rappeler au monde entier que même niveau diététique, on est précurseurs. Pessah c’est quand même le premier régime sans gluten de l’histoire ! Comme quoi c’était déjà un vrai truc à l’époque.

Pour la flexitarienne en quête de spiritualité que je suis – traduisez : je suis juive mais j’aime le saucisson, j’aime les animaux donc j’essaye de moins en manger, et enfin, mon aliment préféré c’est les huîtres. Schizophrène for ever – la fête de Pessah c’est un peu le climax de l’étrangeté niveau culinaire. « Pessa’h est célébré en mangeant de la matsa et du maror (des herbes amères) ». Sur le papier c’est pas sexy, aux chiottes non plus.

Honnêtement, après de nombreux tests, la seule manière de kiffer un peu ta matza c’est version tarte flambée, c’est-à-dire avec beaucoup de crème, des oignons, du fromage et des lardons. Oups.

Autre tradition très chelou de la préparation de Pessah : la chasse au Hamets. Aux miettes quoi. Pendant que tous les jeunes païens de France et de Navarre chassent des œufs en chocolat et caressent des petits lapins, nous on traque des miettes de BN et on tue des petits agneaux. Voilà, voilà.

Pour résumer, une fois que vous avez fait (ou fait faire à votre femme de ménage) votre ménage de Pessah, que vous avez vendu les miettes à un goy et que vous avait acheté votre agneau, vos herbes amères et toute la smala d’échantillons à mettre sur le plateau du Seder, vous êtes enfin prêts à affronter la pire des plaies de cette « fête » : la lecture de la Hagada. Comprenez : la plus longue soirée de votre vie. C’est la vraie traversée du désert. Une sorte de repas interminable ou on ne mange pas, ou on répète la même histoire tous les ans et où le but est de débattre le plus possible. Emmanuel Macron peut aller se rhabiller avec son grand débat, chez nous c’est tous les ans et autant le prévenir tout de suite : la fin de l’histoire, c’est toujours la même.

Moi l’agneau, qu’il s’appelle Pascal ou Jean-Jacques, ça m’est un peu égal, j’ai faim. Quand on était enfant on avait au moins « l’afikomane ». Un pain azyme caché par les parents en début de repas, trouvé par les enfants à la toute fin et qui donnait le droit à un petit cadeau, soit notre premier contact avec la corruption.

Mais en grandissant, les carottes se font plus rares et pour l’instant, la seule parade que j’ai trouvé, c’est de prétendre une allergie au persil et d’aller gentiment siester dans le canapé en attendant le gigot.