La chronique (pas très casher) de Raphaela : Pessah is coming

15 Avril 2019 | 312 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

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Opinion

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

Par Chloé Blum

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pessah is coming

Pessah… Encore une bonne petite histoire de miracles et de vengeance comme on les aime. Car Pessah, ça veut tout simplement dire « passant par-dessus », comme dans « D.ieu passa par-dessus les maisons juives lorsqu’Il tua les premiers-nés égyptiens ». Une sorte de saute-mouton donc avec une sanction un peu hardcore. Mais il faut dire qu’ils l’avaient un peu cherché. Être traité comme un ouvrier sri lankais sur un chantier dubaïote ça va bien deux minutes, ou deux cents ans et des poussières dans notre cas. Mais laissons les polémiques aux haters et concentrons-nous sur le sujet central de la plupart des fêtes juives en général et de ma vie en particulier : la bouffe. Pessah, c’est surtout l’occasion de rappeler au monde entier que même niveau diététique, on est précurseurs. Pessah c’est quand même le premier régime sans gluten de l’histoire ! Comme quoi c’était déjà un vrai truc à l’époque.

Pour la flexitarienne en quête de spiritualité que je suis – traduisez : je suis juive mais j’aime le saucisson, j’aime les animaux donc j’essaye de moins en manger, et enfin, mon aliment préféré c’est les huîtres. Schizophrène for ever – la fête de Pessah c’est un peu le climax de l’étrangeté niveau culinaire. « Pessa’h est célébré en mangeant de la matsa et du maror (des herbes amères) ». Sur le papier c’est pas sexy, aux chiottes non plus.

Honnêtement, après de nombreux tests, la seule manière de kiffer un peu ta matza c’est version tarte flambée, c’est-à-dire avec beaucoup de crème, des oignons, du fromage et des lardons. Oups.

Autre tradition très chelou de la préparation de Pessah : la chasse au Hamets. Aux miettes quoi. Pendant que tous les jeunes païens de France et de Navarre chassent des œufs en chocolat et caressent des petits lapins, nous on traque des miettes de BN et on tue des petits agneaux. Voilà, voilà.

Pour résumer, une fois que vous avez fait (ou fait faire à votre femme de ménage) votre ménage de Pessah, que vous avez vendu les miettes à un goy et que vous avait acheté votre agneau, vos herbes amères et toute la smala d’échantillons à mettre sur le plateau du Seder, vous êtes enfin prêts à affronter la pire des plaies de cette « fête » : la lecture de la Hagada. Comprenez : la plus longue soirée de votre vie. C’est la vraie traversée du désert. Une sorte de repas interminable ou on ne mange pas, ou on répète la même histoire tous les ans et où le but est de débattre le plus possible. Emmanuel Macron peut aller se rhabiller avec son grand débat, chez nous c’est tous les ans et autant le prévenir tout de suite : la fin de l’histoire, c’est toujours la même.

Moi l’agneau, qu’il s’appelle Pascal ou Jean-Jacques, ça m’est un peu égal, j’ai faim. Quand on était enfant on avait au moins « l’afikomane ». Un pain azyme caché par les parents en début de repas, trouvé par les enfants à la toute fin et qui donnait le droit à un petit cadeau, soit notre premier contact avec la corruption.

Mais en grandissant, les carottes se font plus rares et pour l’instant, la seule parade que j’ai trouvé, c’est de prétendre une allergie au persil et d’aller gentiment siester dans le canapé en attendant le gigot.