#BlogDuCrif #Israel - "70 figures d’Israël 1948 – 2018"

28 Mai 2018 | 191 vue(s)
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Actualité

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

Pages

Lecture de Marc Knobel, Historien et Directeur des Etudes au Crif

Nos amis Jean-Pierre Allali, universitaire, écrivain et journaliste, membre du Comité directeur du Crif et Haïm Musicant, écrivain et journaliste, ancien directeur de notre institution, sont à l’œuvre. Ils publient cette fois un livre étonnant et attachant, intitulé « 70 figures d’Israël 1948 – 2018 », aux éditions Glyphe. De quoi s’agit-il ? Ce livre ne porte pas sur Israël à proprement parler, il s’attache plutôt et avec bonheur à peindre, dépeindre, commenter et parler de soixante-dix figures et personnalités diverses. Il s’agit plutôt de Juifs et d’israéliens qui ont marqué leur temps, qui ont marqué le judaïsme et/ou qui ont fait, qui font Israël.

Il y a d’abord ceux et celles qui ont forgé le sionisme et/ou l’histoire de ce pays, comme Théodore Herzl, Vladimir Zeev Jabotinsky, le créateur de la Légion Juive ; David Ben Gourion, qualifié dans le texte de « père pour la nation » ; Haïm Weizmann, le premier président de l’Etat d’Israël ; Golda Meir, l’héroïque grand-mère d’Israël ; Shimon Peres, le 9ème président de l’Etat d’Israël ; le regretté Yithak Rabin ; Menahem Begin, qui reçut le prix Nobel de la paix en 1978 et plus près de nous encore, le Président Reuven Rivlin et Benyamin Netanyahou, l’actuel premier ministre.

Viennent ensuite, les tableaux et les descriptions innombrables, celles d’intellectuels et artistes engagés, passionnés, libres et déterminés : les Abraham Bouli Yehoshua, Amos Oz, David Grossman, Ou Adin Steinsaltz.

Le troisième chapitre est intitulé « Héros d’ombre et de lumière » et le quatrième chapitre est nommé « Pour la cause ». Il est question ici des jeunes Ruben et Guédalia Finaly, par exemple. En 1945, refusant de rendre à leur famille deux enfants juifs, Robert et Gérald Finaly, qu'elle avait cachés, et dont les parents étaient morts en déportation, Antoinette Brun, directrice de la crèche municipale de Grenoble, les fait baptiser. Pour l'Eglise de l'époque, malgré les décisions de justice, ce baptême rend impossible tout retour au judaïsme. Il faudra huit ans de procédure, durant lesquels les enfants sont cachés dans diverses colonies et pensionnats, notamment grâce à la complicité de responsables catholiques, puis soustraits à la justice française et mis à l'abri en Espagne, pour que Robert et Gérald soient rendus à leur famille, en 1953. Une  autre notice porte sur l’otage Guilad Shalit; Hannah Szenes, une parachutiste qui trouva la mort au cours d’une mission pour sauver les Juifs de Hongrie pendant la Deuxième Guerre Mondiale ; ou plus près de nous, le pape des start-un, Yossi Vardi ou l'incontournable militant pour la paix, Abie Nathan. Il faut mentionner les belles notices sur le violoniste Itzhak Perlman ; la chanteuse Naomi Shemer ; Izhar Cohen, le premier israélien à remporter le concours Eurovision de la chanson ou la chanteuse arabe Nasreen Qadri.

Il faut remercier les auteurs de faire œuvre très utile. En se plongeant dans ce livre, l’on découvre et/ou l’on redécouvre les pans entiers de notre histoire contemporaine, les intrépides et les courageux, les vaillants et les braves, les penseurs, les intellectuels quelquefois inquiets et les artistes qui ont marqué leur temps et le monde.

 Marc Knobel