Blog du Crif/Cinéma - Laces : Un film noué de sensibilité

26 Mars 2019 | 155 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

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Actualité

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Gad Weil est le Président du MJLF (Mouvement juif libéral de France).

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

Portrait de Gil Taïeb
Blog du Crif - Hors Normes
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18 Octobre 2019
Catégorie : Actualité

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pour connaître le destin du Livre noir et de ses auteurs, je vous invite à découvrir le documentaire intitulé « Vie et Destin du Livre noir. La destruction des Juifs d’URSS ». Diffusé le dimanche 13 décembre à 22h40, sur France 5. Puis en replay pendant 30 jours sur Francetv.fr

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Il y a des films qui ne s’oublient pas. Des moments d’émotions, des brèves de vies où le temps se fige pour laisser place à la sensibilité de chacun.

Bien loin des carcans traditionnels du cinéma Israélien, le film “Laces” de Jacob Goldwasser, s’éloigne d’un cinéma de contestation sociale pour tendre vers un cinéma se rapprochant fortement du mouvement dit de la "nouvelle sensibilité", si prisé dans les années 60.

S’attachant plus particulièrement à un cinéma d’auteur, ce film, comme le genre en lui même, accorde une place bien plus grande à l'individu.

Un film poignant doté d’espoir

Ce long métrage dépeint Gadi un jeune homme “aux besoins spécifiques”, qui à la mort de sa mère est contraint d’aller vivre chez son père Ruben lequel l’a abandonné étant plus jeune. Entre une cohabitation difficile et l’incompréhension de l’univers de chacun, la vie commune reste néanmoins compliquée.

Des années plus tard, alors qu’une réelle affection commence à naître entre ces deux êtres si différents, les reins de Ruben se révèlent être défaillants provoquant ainsi la volonté de Gadi de faire don à son père de l’un de ses propres reins.

C’est donc un film vibrant et plein d’espoir que le Festival de cinéma israélien de Paris nous a proposé de voir. Un lien implacable entre deux êtres que tout oppose au début. Tout au long du film, c’est une sorte de voyage initiatique que mèneront les deux hommes pour enfin se retrouver sur des valeurs si universelles et si humanistes.  

Si ce long métrage se penche sur les relations filiales si complexes, il dépeint avec une grande intensité ce qu’est le véritable amour où l’un va apprendre à l’autre l’affection et l’ouverture ainsi que le besoin d’autrui.

Quand la gravité se traite avec dérision

Un magnifique récit où se mêlent avec justesse et tendresse, le tout pimenté d’un brin d’humour, des problématiques fortes sur la place du handicap au sein de la société, notamment israélienne, des relations père-fils, du rapport à la maladie, et de l’amour familial si important et si cher pour les personnages du film.

Des protagonistes qui semblent si réels, grâce à un jeu d’acteurs remarquable. Si Dov Gkickman, incarne avec une précision magistrale, le rôle d’un vieux loup solitaire, père par malgré lui, Nevo Kimchi quant à lui, interprète de manière étonnante et d’une grande sincérité le personnage de Gadi, un jeune homme handicapé mentalement.

"Laces" est ainsi un film profond doté d’une grande intelligence où gravité et sensibilité se mêlent sur fond de dérision, pour un moment suspendu et une parenthèse inattendue.