Blog du Crif - Guy Béart avait raison

07 Octobre 2019 | 653 vue(s)
Catégorie(s) :
France

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Lundi 20 novembre, j'ai rencontré le Président français Emmanuel Macron à Paris, accompagné d'une délégation du Congrès Juif Européen (EJC).

La semaine dernière, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) proposait dans sa newsletter et sur ses réseaux sociaux un contenu qui a fait polémique.

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Il y a juste une semaine avaient lieu les obsèques de Jacques Chirac aux Invalides puis à Saint - Sulpice. Marine Le Pen avait fait savoir "urbi et orbi" qu’elle comptait s’y rendre. La réponse de Claude Chirac a été rapide et claire : la présidente du Rassemblement National n’était en rien la bienvenue.
 
En agissant ainsi, la fille de l’ancien chef de l’Etat était fidèle à son père, qui a toujours refusé le moindre contact avec l’extrême droite. La décision de Claude Chirac n’a fait l’objet d’aucun commentaire politique ou médiatique.
 
Cela ne vous rappelle rien ? Lorsque Francis Kalifat a déclaré qu’il ne souhaitait la présence ni de Marine Le Pen ni de Jean - Luc Melenchon à la marche organisée par le Crif en hommage à Mireille Knoll, quel tollé, mes aïeux ! Pendant plusieurs jours que n’a-t-on entendu : atteinte à l’unité nationale, confusion entre la politique et un hommage qui doit rassembler tous le Français, sectarisme hors de propos et j’en passe... Il y a quelques mois, la polémique envahissait la presse ; aujourd’hui silence radio. 
 
Cela me fait penser à la chanson de Guy Béart : "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté...Ensuite sans problème parle le deuxième". Le chanteur avait tout compris.