Blog du Crif - 25ème anniversaire du massacre de Srebrenica : l’importance de la mémoire

10 Juillet 2020 | 248 vue(s)
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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

Mardi 19 avril 2022, le Crif et le Mémorial de la Shoah ont organisé une cérémonie virtuelle pour commémorer le 79ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie. Un moment très émouvant lors duquel nous avons rendu hommage aux Hommes qui se sont soulevés pour leur liberté.

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Antisémitisme

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

« Séparation du Crif et de l’Etat » : voici la dernière nouveauté de la « cause palestinienne ». Amalgamant à tout va Israël, sa politique, les juifs, et les institutions françaises, ces pantins ont appelé à un rassemblement samedi dernier, avec des slogans antisémites et anti républicains.

Malgré la mobilisation de personnalités politiques (Nathalie Kosciuzko-Morizet, Claude Goasguen et Anne Hidalgo), associatives (le Président du Crif Francis Kalifat a notamment écrit au Préfet et au Premier Ministre), et de nombreux internautes, la Préfecture de Paris a décidé d’autoriser ce rassemblement, sous haute protection policière.

Nous nous sommes rendus sur place.

 

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Il y a 11 ans, un jeune juif du nom dIIlan Halimi, était enlevé, torturé et assassiné.

Billet d'humeur par Marc Knobel

Pour la énième fois l'ONU s'apprête à voter le financement d'une liste noire d'entreprises internationales opérant dans les territoires contestés.

Seront ainsi montrées du doigt les sociétés se trouvant à Jerusalem, sur les hauteurs du Golan et en Judée -Samarie.

" Le guide du parfait boycotteur antisémite" sera ainsi financé par l'ONU.

Un pas de plus sera franchi !

 

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

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Opinion
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 

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Entre le 11 et le 22 juillet 1995, à Srebrenica, dans l’Est de la Bosnie-Herzégovine, plus de 8 000 personnes furent massacrées tout simplement parce que nées bosniaques. Un génocide, reconnu comme tel par le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie et par la Cour Internationale de Justice, perpétré par des groupes d’origine serbe. Le dernier génocide d’Europe, pour lequel le rôle passif des États européens, eux qui ont connu la Shoah, fait encore l’objet de débats.

Depuis 25 ans, les blessures, les peurs et les traumas des survivants de Srebrenica et de leurs familles se mêlent à ceux des rescapés des génocides antérieurs qui ont eu lieu en sol européen. Tout comme ceux-ci, les Bosniaques de Srebrenica n’ont pas de tombeau où pleurer leurs proches, leurs cadavres jetés dans des fosses communes. Quelques 2 000 personnes sont toujours portées disparues.
 
En cette année 2020 si bouleversée et bouleversante, le 25e anniversaire du génocide de Srebrenica nous rappelle les périls réels qui peuvent se déclarer si, face à n’importe quelle crise, les sociétés et leurs dirigeants choisissent la division, et cèdent à la peur et à la quête de boucs émissaires, au lieu d’aller vers le rapprochement, les accords et la compréhension mutuelle.
 
À l’occasion du 25e anniversaire du génocide de Srebrenica, le Congrès juif mondial, établi en 1936 et représentant des communautés juives d’une centaine de pays, se joint à la peine des familles des victimes. Le Congrès juif mondial continuera son travail de préservation et de transmission de la mémoire de Srebrenica, comme de celle de la Shoah, et de tous les autres actes de barbarie perpétrés dans le monde, sans distinction du groupe ciblé. La mémoire des disparus nous oblige. L’horreur ne doit pas se reproduire.
 
Dans le même temps, face aux propos racistes, antisémites, misogynes et discriminatoires qui reparaissent dans le discours public, l’anniversaire du génocide de Srebrenica nous rappelle que la société entière doit faire bloc face à la haine, qui n’a jamais conduit qu’au pire. La haine n’a pas sa place dans nos démocraties dont elle menace les valeurs fondamentales.
 
Vingt-cinq ans après Srebrenica, le Congrès juif Mondial appelle chaque individu à rester vigilant et à ne jamais rester les bras croisés face à la discrimination et la persécution, sans distinction du motif.
 
Marcos Roca, JD Corps

*Le « Jewish Diplomatic Corps » (JD Corps), programme phare du Congrès Juif Mondial, est un réseau de jeunes professionnels juifs agissant dans le domaine de la diplomatie et de la politique publique. Il regroupe plus de 300 membres à travers près de 50 pays. Les membres, connus sous le nom de « Jewish Diplomats » (JDs), viennent d'un large éventail de milieux professionnels.