A lire, à voir, à écouter

Une recension de Jean-Pierre Allali

J'ai déjà dit ici même à de nombreuses reprises combien il fallait être reconnaissant aux Éditions Yodéa que dirigent avec brio Laurent et Emmanuelle Alhadef, d'avoir permis au public français de connaître et d'apprécier Naomi Ragen. Écrivaine et journaliste américaine qui vit depuis 1971 à Jérusalem, Naomi Ragen, tout en étant elle-même pratiquante, mène un remarquable combat pour le droit des femmes, notamment en milieu Juif religieux.

Auschwitz est devenu le symbole des camps de concentration, de la « solution finale », et plus largement de la violence et de la répression nazies.

 
Tal Bruttmann en propose la première synthèse historique récente en langue française.
 

Publié  dans Le Figaro le 02/01/2015 à 17:54

Par Marie-Amélie Lombard

Entre 1943 et 1944, ce résistant, militant sioniste, a sauvé plus de trois cents enfants juifs. Aujourd'hui, le centenaire plonge dans ses souvenirs (*) et raconte ses « aventures » lorsque, la nuit, il conduisait les petits groupes apeurés vers la frontière franco-suisse. Pour se donner du courage, les plus jeunes mettaient leurs mains dans celles des grands…

Pierre Zaleski, Président de la Société Historique et Littéraire polonaise

Directeur de la Bibliothèque Polonaise de Paris

vous invite le jeudi 15 janvier 2015 à 18h30

au vernissage de bas-reliefs et dessins de Shelomo Selinger 

Publié sur Cool Israël le 29 décembre 2014

La Fête du graphisme 2015 invite le graphiste David Tartakover lors de l’exposition “We love Books! A World Tour in Paris” qui se déroulera à la Cité internationale des Arts à partir du 16 janvier 2015. 

Une recension de Jean-Pierre Allali

Les ouvrages relatifs aux Juifs de Chine sont assez rares (1) pour qu'on ne salue pas la sortie du roman de Remi Huppert avec sympathie. D'autant plus que le livre qu'il nous propose est tout simplement remarquable. Envoûtant même. Pour nous raconter la saga des Juifs de Chine et plus précisément celle des Juifs de Harbin, Remi Huppert met le récit dans la bouche du héros principal de son livre, Vladimir Kaspe, fils de Yosef Ouzielev Kaspe et de Malka Semnyovna Zaitchik, né le 20 avril 1910. Un an auparavant, le 29 mars 1909, son frère aîné, Semyon Zaitchik, avait vu le jour. Natifs de Cherikov, en Biélorussie, Yosef et Malka avaient fui les pogroms en 1906 pour s'installer en Mandchourie.

Une recension de Jean-Pierre Allali

C'est un petit livre, mais quelle vigueur, quelle pertinence! La relation entre la France et Israël depuis la renaissance de l'État juif est analysée avec finesse et, pour Michaël Bar-Zvi, Français de naissance, aujourd'hui Israélien, force est, hélas, de constater qu'en 2014, la France s'éloigne chaque jour un peu plus d'Israël. Et, parallèlement, le pays de Voltaire et de Léon Blum amorce un déclin qui semble inéluctable. Comme si les deux choses étaient intimement liées. « Non seulement la France a renoncé à son attachement à la Bible, mais en plus elle s'efforce de dissocier le peuple juif du judaïsme, et l'un et l'autre de l'État d'Israël. Par un effet de miroir, dont l'histoire a le secret, cet entêtement dogmatique est une des sources principales du déclin français ».

Publié dans Libération le 28 décembre 2014

Censure. «Exodus» est accusé de représenter Dieu par les uns et taxé de «sionisme» par les autres.

La fresque biblique de Ridley Scott Exodus : Gods and Kings, sur la fuite hors d’Egypte de Moïse, sorti la semaine dernière, a été déprogrammée des salles de cinéma du Maroc. Le film contient en effet, selon ses censeurs, une scène de «représentation de Dieu» matérialisée par un «enfant qui donne la révélation au prophète Moïse»…

Par Cathryn J. Prince, publié dans le Times of Israel le 27 décembre 2014

Le peintre expressionniste allemand Fritz Ascher a survécu à la Shoah, mais sa carrière, elle, ne s’en est jamais remise. Une nouvelle fondation essaie d’y remédie

«  Artiste, interrompu » – deux mots décrivant le peintre expressionniste allemand accompli Fritz Ascher, un artiste natif de Berlin, qui a été persécuté, ostracisé et banni sous le régime nazi. Mais aujourd’hui, si Rachel Stern parvient à ses fins, Fritz Ascher sera un « artiste redécouvert ».

Une recension de Jean-Pierre Allali

Né à Strasbourg en 1928, André Aaron Fraenckel est décédé en 1989. Ce personnage étonnant, talmudiste et kabbaliste de renom, spécialiste du Maharal de Prague et de Rabbi Nahman de Bratslav, aura été l'un des pionniers de l'enseignement de la Torah en langue française. Ancien élève de l'École Gilbert Bloch d'Orsay, il étudiera aux côtés du célèbre Rav Tsvi Yéhouda Kook à Jérusalem, en 1949, avant de rejoindre le Maroc où il résidera dix ans comme délégué de l'American Joint Committee. De retour à Strasbourg, il ouvrira une librairie tout en enseignant à l'École Aquiba, en donnant des conférences et en publiant une étude sur les Juifs d'Alsace.