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Publié le 21 Mai 2014

La carte maîtresse, de Manuel Cordouan (*)

Par Jean-Pierre Allali

Nous vous avons présenté, ici même, en 2011, le très agréable roman de Manuel Cordouan, « Les amants d'Alger » (1) dans lequel on suivait les aventures sentimentales de Myriam, fille d'Isaac et d'Esther, et de son fiancé goy, Paul Quentin. Par delà les problèmes soulevés par la conversion de Paul souhaitée par la famille de la jeune fille, on découvrait par le menu les nombreuses facettes du judaïsme algérien à l'aube de la naissance de l'État d'Israël.

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Publié le 19 Mai 2014

Le film israélien « Paris sur l’eau » remporte l’oscar américain du meilleur film d’étudiant

Publié sur Israël Actu le 19 mai 2014

« Paris sur l’eau », un film du réalisateur israélien Hadas Ayalon, est l’un des trois lauréats 2014 dans la catégorie des films étrangers d’étudiants de l’académie américaine de cinéma. Le film raconte l’histoire de l’actrice Batya Shaaltiel, qui, après avoir connu une période d’apogée est tombée dans l’oubli. Après des années de frustration professionnelle, Bayta obtient une chance de faire un retour dans un nouveau film allemand avec un réalisateur célèbre. Mais un incident inattendu le jour de l’audition l’oblige à faire face à son mari, et aux priorités dans sa vie.

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Publié le 16 Mai 2014

« Terrorisme / résistance, d’une confusion lexicale à l’époque des sociétés de masse », un ouvrage de Gérard Rabinovitch

Les termes « terrorisme » et « résistance » sont entrés dans la sémantique politique moderne sous la Révolution française : « résistance » à la tyrannie, « terrorisme » des années Robespierre. Deux modalités combattantes qui, dans leur fondement, sont antinomiques. En s’appuyant sur les Résistance(s) durant la Seconde Guerre mondiale, en recourant aux sciences sociales, ce livre s’efforce de dégager, du point de vue de la philosophie politique et de l’interrogation éthique, ce que peut signifier « résistance » comme esprit en valeur absolue.

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Publié le 16 Mai 2014

Les larmes d’Abderrahmane Sissako

Par Sandrine Bendavid

Les photographes eux-mêmes, lors du Photocall, l’ont salué, lui et son équipe de tournage, d’un « Bravo ! » enthousiaste. Abderrahmane Sissako a présenté son film Timbuktu, en compétition à Cannes, jeudi 15 mai 2014. Un film très applaudi à l’issue de la projection et qui a ému la Croisette dans son ensemble.

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Publié le 12 Mai 2014

La médecine du Talmud - au commencement des sciences humaines, par Ariel Toledano (*)

Par Jean-Pierre Allali

Régulièrement, des auteurs, le plus souvent des médecins, remontent le temps en se posant la question : que savaient nos ancêtres, les Hébreux, du corps humain et des maladies, quels remèdes avaient-ils mis au point avec leurs connaissances et les moyens techniques limités de l'époque ?

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Publié le 9 Mai 2014

Pourquoi l'anti-lepénisme a échoué

Article de Said Mahrane publié dans le Point du 8 mai 2014

Dans son essai, Pierre-André Taguieff dénonce les effets pervers de la diabolisation du FN.

L'objectif des diabolisateurs anti-FN était de faire disparaître le parti lepéniste. La diabolisation a au contraire provoqué une hypermédiatisation du diabolisé. (...) D'où une polarisation du débat politique sur le FN. » Bien des intellectuels ont tenté de faire une analyse convaincante de l'antilepénisme et de ses corollaires. Or elle fut souvent quelconque, sectaire ou elle-même diabolisatrice, quand les auteurs, parfois traumatisés par leur passage sur le bûcher efficace de la bien-pensance, ne sombrèrent pas tout bonnement dans le règlement de comptes, voyant des Aymeric Caron partout.

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Publié le 7 Mai 2014

«At li layla» (Next to Her), un film d’Asaf Korman, en compétition à la Quinzaine des réalisateurs 2014

Par Sandrine Bendavid

Asaf Korman a réalisé plusieurs courts métrages présentés dans de nombreux festivals, parmi lesquels «Death of Shula», l’histoire touchante de la gestion du deuil d’un animal dans une famille morcelée et de comment ce deuil va canaliser toutes les émotions et les non-dits pour permettre finalement de renouer le lien familial. «Death of Shula» avait été présenté lors de la 39e Quinzaine des Réalisateurs, en 2007. «At li layla» est son premier long métrage d’Asaf Korman.

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Publié le 6 Mai 2014

Pascal Bruckner, fils de facho

Article de Jérôme Dupuis publié dans l’Express le 4 mai 2014

Dans "Un bon fils" (Grasset), Pascal Bruckner évoque son impossible père, pronazi et violent, dans un portrait sans pathos. Et sans fiel. Une famille "bilingue français-antisémite". 

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Publié le 2 Mai 2014

Cinq films israéliens au Festival de Cannes 2014

Article d’Irit Perry publié sur Cool Israël le 30 avril 2014

Le Festival de Cannes, qui aura lieu du 14 au 25 mai, a révélé sa sélection officielle, qui comprend cinq films israéliens.

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Publié le 2 Mai 2014

Dessinez-nous l'Europe, Cahiers Bernard Lazare (*)

Par Jean-Pierre Allali

Le « Mensuel politique et culturel du judaïsme humaniste en Europe », dont Claude Hampel assure la direction de la rédaction, consacre une grande partie de son dernier numéro à l'Europe. À quelques semaines des élections européennes et de l'inquiétude qui grandit à l'annonce réitérée de sondages prévoyant une percée importante du Front National, pour ce qui est de la France, et des diverses mouvances extrémistes en Europe, c'est une initiative tout à fait louable.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

Yonathan Arfi, Président de l’UEJF : « A l’UEJF, nous sommes convaincus que nous pouvons être pleinement juifs et pleinement Français, et nous disons même d’autant plus juifs que nous sommes Français, d’autant plus Français que nous sommes juifs. »

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27 Novembre 2003
Question : Du 7 au 11 novembre, l’Union des Etudiants Juifs de France a réuni à Strasbourg sa convention nationale, intitulée « Les Enfants de la République », sur le thème de la lutte contre le communautarisme. Plus de 300 étudiants, venus de toute la France ont débattu en présence de représentants de mouvements de jeunesse politiques (UMP Jeunes, UDF jeunes, MJS, SOS Racisme,…) autour des thèmes du communautarisme, de la laïcité et de la lutte contre l’extrémisme. Pourquoi avez-vous choisi de débattre de ces thèmes ?

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